mardi 31 mai 2011

A qui ce texte vous fait il penser ?

Ah Tout perdre en un jour ! Ruy Blas Victor Hugo.


Ah ! C'est un coup de foudre ! ... – oui, mon règne est passé,
Gudiel ! – renvoyé, disgracié, chassé ! –


Ah ! Tout perdre en un jour ! – l'aventure est secrète
Encor, n'en parle pas. – Oui, pour une amourette,
– Chose, à mon âge, sotte et folle, j'en conviens ! –
Avec une suivante, une fille de rien !
Séduite, beau malheur ! Parce que la donzelle
Est à la reine, et vient de Neubourg avec elle,
Que cette créature a pleuré contre moi,
Et traîné son enfant dans les chambres du roi ;
Ordre de l'épouser. Je refuse. On m'exile.
On m'exile ! Et vingt ans d'un labeur difficile,
Vingt ans d'ambition, de travaux nuit et jour ;
Le président haï des alcades de cour,
Dont nul ne prononçait le nom sans épouvante ;
Le chef de la maison de Bazan, qui s'en vante ;
Mon crédit, mon pouvoir ; tout ce que je rêvais,
Tout ce que je faisais et tout ce que j'avais,
Charge, emplois, honneurs, tout en un instant s'écroule
Au milieu des éclats de rire de la foule !
Gudiel.

lundi 23 mai 2011

critique de la poésie (ma fureur va contre...)

(je reçois ce message d'un ami
Christian de Bobo
je partage beaucoup, beaucoup de ce qu'il dit)



C’est entendu, je hais le règne de la bourgeoise, le règne des flics et des prêtres,

Mais, je hais encore plus celui qui ne le hait pas, comme moi, de toutes ses forces…

Paul Eluard, in Critique de la poésie

Cet extrait d’un petit poème (que j’aime !) de Paul Eluard, pour donner le ton. Le politiquement correct qui sévit en ce moment sur la liste m’agace. Mais que mes amis de l’ADFE se rassurent, je ne partage pas la deuxième proposition. Parfois, j’éprouve même de la compassion, ce qui, je le reconnais, ne vaut guère mieux !


Entrons dans le coeur du sujet.


Dans le désordre :

Ma fureur va contre les solidarités de classe, de caste des Jack Lang, Bernard Henri Lévy, Jean François Kahn, Manuel Valls, Cambadélis et consorts qui n’ont pas eu des paroles « malheureuses », comme le dit délicieusement Edouard de San Francisco, mais qui ont tenu des propos méprisables, haïssables, nauséabonds, odieux, pour venir au secours d’un des leurs.

Ma fureur va encore contre l’absence de vergogne (ou l’inconscience) de celles et ceux qui semblent découvrir qui était Strauss Kahn (je me refuse à l’appeler DSK, cette familiarité créant une sorte de complicité avec ce personnage). En 2009, (de façon prémonitoire ?) un journaliste écrivait à propos de ses frasques sexuelles (le mot est faible, les mots étaient plus forts dans l’article) : « Chacun fait semblant de croire qu’un tel comportement est possible chez un éventuel président de la République. Moi pas. Pour deux ordres de raisons. D’abord, parce qu’il signale une vision des relations entre l’homme et la femme qui sont à l’opposé des valeurs auxquelles je crois. Ensuite, parce qu’un homme qui se met constamment en danger dans des situations limites, met en danger les institutions dont il a la charge… je ne confierai ni ma petite sœur ni le feu nucléaire à quelqu’un qui ne sait pas respecter les femmes ni retenir ses pulsions. C’est moral ? C’est aussi moral. (Fabrice Nicolino, Planète sans visa, 25/092009).

Oui, je regrette qu’au PS, on semble avoir perdu de vue ces valeurs morales.


Je l’assume, je détestais et je déteste toujours Strauss Kahn. C’est la haine du début du poème... Elle est proportionnelle aux sentiments que j’éprouve pour mes frères les gueux du Burkina et d’ailleurs, ceux qui ont souffert et qui continuent de souffrir de ce règne de la bourgeoisie.

Je déteste d’abord Strauss Kahn pour les méfaits (les crimes), pour lesquels il ne sera pas jugé (si ce n’est par l’histoire !). Strauss Kahn, c’est pour moi le symbole le plus éclatant de la mise à mort en France, de ce qu’on appelait la gauche. Oh, bien évidemment, il n’est seul coupable dans cette affaire, mais rendons lui cela, il en fut un des meilleurs artisans, si ce n’est le meilleur. Je ne veux pas être long, mais il a mérité le titre de « plus grand privatiseur » décerné par Les Echos en novembre 1999. La liste est éloquente ! France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimédia, Airbus, Aérospatiale, Air France, Crédit Foncier de France… « Il privatise plus que Juppé », pouvait titrer Le Monde.

Et Libération de renchérir (11/07/99)

Et de cinq. Après le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit et le Crédit Lyonnais, Dominique Strauss-Kahn n’avait plus qu’un dossier à boucler pour achever son grand œuvre, connu sous le nom de code de « restructuration du secteur financier » : la cession du Crédit foncier de France (CFF). Depuis hier, voilà l’affaire réglée. (…) L’Etat s’est débarrassé de la dernière banque publique »

Chez les patrons on frise l’extase. D’autant qu’il commence à s’attaquer à la fiscalité des stocks options (un vrai feuilleton, que je n’évoquerai pas pour faire court).


Je vais arrêter cet inventaire à la Prévert, mais s’il y a des curieux, ils peuvent m’écrire, j’ai du matériau en réserve (offensive pour la retraite par capitalisation et la création de fonds de pension par exemple). C’est son influence sur Jospin qui a ouvert un boulevard au vote Le Pen, dans l’électorat populaire en 2002 (ce que veut occulter Montebourg, à ce que je viens de lire !).


Au FMI, il a continué de sévir de la pire façon. Lisons ce qu’en dit le président béninois en 2010, Boni Yayi. « Garant de la surveillance de la stabilité des changes, le Fonds monétaire international est caractérisé par un fonctionnement dissymétrique et même asymétrique au détriment des économies les plus pauvres de la planète »,… , « les conditionnalités du FMI ont souvent été sanctionnées par le quasi-abandon de l'Etat, dans son rôle stratégique, même en période de crise...Toujours soumis à des rappels à l'ordre du FMI, les pays africains ont beaucoup souffert de ce dysfonctionnement asymétrique du FMI ». Les grecs, les espagnols, les irlandais, peuvent le remercier également…


Et c’est ce personnage qui se paie des suites à 3000 dollars la nuit (trente mois de salaire d’un instituteur payé au tarif FMI dans mon pays). Le super client des billets les plus chers d’Air France. Et on ne devrait pas avoir envie de hurler.


Juste en passant, c’est encore lui qui peut déclarer dans Tribune Juive : "Chaque matin, je me lève en me demandant comment être utile à Israël". Ce genre de déclaration me contrarie! Pas vous ?


J’arrête ici ce court réquisitoire envers un homme accusé de crime grave par la justice… Je l’assume, je l’ai dit plus haut.

Tout simplement parce que j’ai eu envie d’avoir la franchise de crier que je ne partage pas la pitié que certains voudraient nous voir témoigner par rapport aux images amplement diffusées. Certains ont même évoqué la décence. Pour moi, c’était parler de corde dans la maison du pendu !

Je ne sais pas quelle sera la suite judiciaire de cette affaire. Si le « consentement » était plaidé et accepté, ça ne la rendrait pas moins odieuse à mes yeux, et je pense que ce sentiment sera partagé par les féministes de cette liste.


Christian (Bobo Dioulasso)


PS 1 : J’ai ouï dire que Martine Aubry ne serait pas opposée à la candidature de F. Lagarde au FMI. J’ose espérer que c’est un bobard, car sinon ce serait un coup fatal de plus aux valeurs de « gauche ». Cette personne étant fortement soupçonnée de trafic d’influences et autres joyeusetés. Qu’en pensent les élus PS qui ont entamé une procédure ?

PS 2 Une affiche de 1986 du Parti Socialiste montrait une brave ménagère avec son balai (femme de chambre dans un hôtel ?) s’écriant « Au secours, la droite revient ». Je tiens sa reproduction à disposition des collectionneurs, m’écrire et je l’enverrai.

PS 3 Et pour la dette tunisienne, on dit quoi ? (On dit quoi : africanisme très usité en Afrique de l’Ouest).

lundi 16 mai 2011

Les troubles au Burkina sont liés à l’entourage familial du chef de l'Etat Blaise Compaoré


L’instabilité au Burkina Faso relève moins de la situation en Côte d'Ivoire que des problèmes liés à l’entourage familial du chef de l'Etat Blaise Compaoré, notamment son frère cadet François, le «petit président».

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Le principal problème du Burkina Faso paraît bel et bien domestique. Il remonte à l’affaire Norbert Zongo, du nom d’un journaliste assassiné le 13 décembre 1998. L’ancien directeur de publication de L’Indépendant enquêtait sur la mort mystérieuse de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré, frère cadet et conseiller économique du président. Le corps de Norbert Zongo a été retrouvé calciné dans un véhicule, avec ceux de trois proches, sur la route de Sapouy, à une centaine de kilomètres au sud de Ouagadougou. Ce qui devait passer pour un accident n’a leurré personne. L’assassinat a provoqué un vif émoi et des manifestations à Koudougou, la ville natale de Norbert Zongo. Face au mécontentement, Blaise Compaoré a laissé la justice enquêter. En sept ans d’instruction, un seul suspect est inculpé. Sans suites, puisqu’un témoin se rétracte. Le procès Zongo se termine en queue de poisson sur un non-lieu, en juillet 2006.

François Compaoré s’en sort plutôt bien: il est d’abord inculpé en janvier 1999 de «meurtre et recel de cadavre» par la cour d’appel de Ouagadougou, qui se déclare ensuite incompétente. Le dossier est renvoyé auprès d’un tribunal militaire qui ne retient aucun chef d’inculpation. Du coup, un climat d’impunité s’est installé dans le pays. François Compaoré, agroéconomiste de formation, amateur de football et peu charismatique, est resté dans le collimateur de l’opinion. Et ce, d’autant plus qu’il incarne une élite mafieuse devenue de plus en plus «bling-bling», ne se gênant pas pour faire étalage de ses richesses dans la cité de Ouaga 2000. Une bourgeoisie qui monopolise les contrats, à la fois très proche et très protégée par Blaise Compaoré, ancien capitaine putschiste élu en 1991 et réélu trois fois depuis.

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allez lire tout l'article ici

l'auteur Anne Khady Sé

Les troubles au Burkina sont liés à l’entourage familial du chef de l'Etat Blaise Compaoré

Les troubles au Burkina sont-ils liés à la Côte d’Ivoire?

L’instabilité au Burkina Faso relève moins de la situation en Côte d'Ivoire que des problèmes liés à l’entourage familial du chef de l'Etat Blaise Compaoré, notamment son frère cadet François, le «petit président».

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Le principal problème du Burkina Faso paraît bel et bien domestique. Il remonte à l’affaire Norbert Zongo, du nom d’un journaliste assassiné le 13 décembre 1998. L’ancien directeur de publication de L’Indépendant enquêtait sur la mort mystérieuse de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré, frère cadet et conseiller économique du président. Le corps de Norbert Zongo a été retrouvé calciné dans un véhicule, avec ceux de trois proches, sur la route de Sapouy, à une centaine de kilomètres au sud de Ouagadougou. Ce qui devait passer pour un accident n’a leurré personne. L’assassinat a provoqué un vif émoi et des manifestations à Koudougou, la ville natale de Norbert Zongo. Face au mécontentement, Blaise Compaoré a laissé la justice enquêter. En sept ans d’instruction, un seul suspect est inculpé. Sans suites, puisqu’un témoin se rétracte. Le procès Zongo se termine en queue de poisson sur un non-lieu, en juillet 2006.

François Compaoré s’en sort plutôt bien: il est d’abord inculpé en janvier 1999 de «meurtre et recel de cadavre» par la cour d’appel de Ouagadougou, qui se déclare ensuite incompétente. Le dossier est renvoyé auprès d’un tribunal militaire qui ne retient aucun chef d’inculpation. Du coup, un climat d’impunité s’est installé dans le pays. François Compaoré, agroéconomiste de formation, amateur de football et peu charismatique, est resté dans le collimateur de l’opinion. Et ce, d’autant plus qu’il incarne une élite mafieuse devenue de plus en plus «bling-bling», ne se gênant pas pour faire étalage de ses richesses dans la cité de Ouaga 2000. Une bourgeoisie qui monopolise les contrats, à la fois très proche et très protégée par Blaise Compaoré, ancien capitaine putschiste élu en 1991 et réélu trois fois depuis.

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l'auteur Anne Khady Sé

jeudi 5 mai 2011

Accueil des Migrants et dialogue islamo-chrétien

Nourrir l’espérance

Accueil des Migrants et dialogue islamo-chrétien


Du 2 au 4 mai 2011 s’est tenue à Tunis une rencontre d’évêques venus de France, d’Espagne et du Maghreb. Accueillie chaleureusement par Mgr Maroun Lahham, archevêque de Tunis, leur réunion appelée « Commission Mixte » avait pour objet d’échanger sur l’accueil des Migrants et de faire le point sur le dialogue islamo-chrétien dans leurs communautés ecclésiales.


En ces temps que nous vivons, les pays du Maghreb et d’autres pays arabes connaissent des revendications importantes touchant la dignité humaine, la liberté, la justice et l’aspiration à une vraie démocratie. Les évêques ont échangé sur les répercussions politiques et sociales que ces événements provoquaient jusque dans de nombreux pays pris de court par ces évolutions rapides. Concernant la Libye, ils appuient les interventions du Pape Benoît XVI et de Mgr Giovanni Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, sur la priorité du dialogue politique : personne ne pourra maîtriser les conséquences des interventions armées qui frappent aussi des victimes innocentes.


Touchant la question cruciale des Migrants, les évêques constatent que l’Europe cherche surtout à mettre en œuvre une protection drastique qui ne va pas toujours dans le sens de la justice, et devient souvent source d’exclusion et de discrimination.


Le Maghreb est le lieu de transit des migrants en provenance de l’Afrique sub-saharienne et les Eglises y sont témoins des drames que vivent des hommes et des femmes qui quittent leur pays, et elles font d’importants efforts pour les accueillir et les accompagner.


Ces personnes sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance qui hélas se transforme souvent en calvaire. Se mettre à leur écoute aide à changer le regard, à être plus exigeants sur les questions de justice et de solidarité à l’égard de ces frères et sœurs étrangers qui frappent à notre porte.


Sur cette délicate question des Migrations, deux attitudes ont du mal à se rejoindre : celle de nombreux politiques qui veulent assurer d’abord et parfois exclusivement la sécurité et la protection de leurs citoyens, malheureusement souvent pour des raisons électoralistes et celle des disciples de l’Evangile, qui, au risque d’être taxés de naïveté, veulent envers et contre tout servir d’abord les personnes et les défendre dans leur dignité, y compris si elles sont clandestines et sans papiers. Ces deux attitudes pourraient se conjuguer si l’argent qui sert à protéger les frontières servait à développer au moins l’indépendance alimentaire des pays d’où partent les migrants et si des moyens étaient mis en ouvre pour assurer une vie digne à tous les citoyens. Ceux-ci ne seraient plus dans la nécessité de partir au péril de leur vie. Depuis des dizaines d’années, les Papes ne cessent de le dire, comment ne pas le redire avec eux ?


Concernant les efforts mis en œuvre pour voir avancer le dialogue entre chrétiens et musulmans, les évêques sont pris entre la joie de voir mises en oeuvre des initiatives encourageantes au sein de leurs diocèses et la peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane. Il est vrai que certains courants fondamentalistes ne peuvent que renforcer ces craintes.


Ils restent persuadés que la priorité doit être donnée à la rencontre entre personnes d’horizons différents qui laisse place souvent à un échange plus vrai et plus spirituel. La convivialité, vécue au quotidien, reste le terrain d’élection d’un dialogue théologique toujours nécessaire. Les évêques se réjouissent de toute initiative en ce domaine.


Nous soulignons la fécondité et la nécessité de ces travaux réguliers entres les Eglises des deux rives de la Méditerranée : elles nourrissent l’espérance.


Tunis, le 4 mai 2001

Les évêques de la Commission mixte Méditerranée-Maghreb-Europe :

+ Ghaleb BADER - archevêque d’Alger, Algérie

+ Paul DESFARGES - évêque de Constantine-Hippone, Algérie

+ François GARNIER -archevêque de Cambrai, France

+ Alphonse GEORGER - évêque d’Oran, Algérie

+ Maroun LAHHAM - archevêque de Tunis, Tunisie

+ Vincent LANDEL - archevêque de Rabat, Maroc

+ Juan Jose OMELLA - évêque de Calahorra et La Calzada-Logono, Espagne

+ Georges PONTIER - archevêque de Marseille, France

+ Claude RAULT - évêque de Laghouat-Gardhaïa, Algérie

+ Michel SANTIER - évêque de Créteil, France,

+ Claude SCHOCKERT - évêque de Belfort-Montbéliard, France

+ Marc STENGER - évêque de Troyes, France

Père Daniel FARRUGIA - vicaire général de Tripoli, Lybie


et leurs collaborateurs à la Conférence des évêques de France :

P. Bernard FONTAINE, directeur national du Service de la Pastorale des Migrants,

P. Jean FORGEAT, directeur adjoint du Service de la mission universelle,

P. Christophe ROUCOU, directeur du Service pour les relations avec l’islam

mardi 3 mai 2011

Les BRICS se préparent à la chute de l'empire.

27/04/11 Les BRICS se préparent à la chute de l'empire.


Brésil Russie Inde Chine (BRIC) viennent d'être rejoints par l'Afrique du Sud. Cela se passait sur l'île de Hainan, au large de la Chine le 14 Avril.


L'évènement est d'importance quoique passé inaperçu sous silence dans le monde occidental. Ce qui confirme le basculement géopolitique en cours : le vieux monde ne veut pas changer, Les Brics vont changer sans lui.


Une population de 3 milliards d’habitants, environ 45 % de la population mondiale. En 2010, les pays du BRICS ont assuré 60 % de la croissance mondiale, et absorbé plus de 50 % des capitaux internationaux. Représentant près de 20 % des échanges commerciaux internationaux et du PNB mondial. PNB qui va progressivement doubler, atteignant 31 % dès 2020, dans moins d’une décennie, alors que les économies occidentales sont en récession. Lire (stanechy).


Au programme :


1. Gestion du naufrage de l’Empire
i) Idéologie de l’hyperviolence : A lui seul, le budget militaire annuel des USA de 1000 milliards de dollars représente plus de 10 fois celui de la Chine dont la population est quatre fois supérieure. Autant que l’ensemble des budgets militaires des autres pays de la planète.
ii) Spéculation mondialisée : Le développement économique, tel que l’impose l’Empire, est perverti par un système financier qui fonctionne non pas en « régulateur », mais en « générateur » de crises. La « spéculation-prédation » étant le maître d’œuvre dans la gestion des pays et nations, imposant ses mécanismes aléatoires d’économie-casino.


2. Gestion de l’émergence de l’Afrique

3. Promotion du dialogue et de la coopération entre nations

4. Promotion du commerce et des investissements entre membres du BRICS

5. Réforme du système financier international
=> La maîtrise de la volatilité des prix des produits agricoles
=> L’indispensable réforme du système monétaire international .

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