jeudi 28 novembre 2013

de Thérèse à un missionnaire

cette image fut envoyée par Thérèse de l'Enfant Jésus à un missionnaire père blanc qu'elle parrainait depuis de nombreuses années



Il meurt lentement


samedi 16 novembre 2013

informations, quand tu nous tiens !


J'ai mal au Mali


Un peu de respect, Madame Taubira, et vous serez respectée...



Un peu de respect, Madame Taubira,
et vous serez respectée...

Jamais je ne pourrai accepter les injures stupides et racistes
qui ont été proférées contre vous.
et je les condamne!

Mais je reste profondément écœuré
par l'immense mépris que vous avez manifesté
à l'égard des autorités religieuses de ce pays
à l'égard des foules immenses rassemblées
pour contester vos projets de changement de civilisation
à l'égard des parlementaires que vous avez contraint
à voter vos lois sans vraiment discuter
à l'égard de tous ceux qui voulaient de vrais débats
et dont vous avez étouffé la voix avec l'aide de la presse.
à l'égard de ceux qui manifestaient pacifiquement
et que vous avez traités comme des délinquants.

Ce n'est pas beau de se moquer ainsi de ceux
qui ne partagent pas vos idées
Ce n'est pas beau de crier victoire pour humilier
ceux qui n'avaient pas voté pour vous
Ce n'est pas beau de ne pas écouter la voix
de ceux qui avaient voté pour vous, mais ne le referont plus.

En donnant tous les pouvoirs à la gauche,
ce n'est pas forcément une société libertaire qu'ils voulaient
mais de vraies initiatives de gauche sur l'économie,
et là vous nous avez trahis...

Jamais je ne pourrai accepter les injures stupides et racistes
qui ont été proférées contre vous.
et je les condamne!

mais, si des gens sont fâchés contre vous,
c'est que vous leur avez manqué de respect...

"on migre"



Quand la dette assassine les économies.
Quand l’aide publique se mue en outil colonial.
Quand le FMI règne.
Quand Areva profite.
Quand Monsanto stérilise.
Quand Total exploite.
Quand le président obéit aux intérêts privés (les siens comme ceux de ses amis).
Quand la faim ne quitte plus les corps.
Quand la pauvreté est la norme.
Quand la survie est impossible.
Quand la police cogne.
Quand l’armée attaque.
Quand les femmes n’ont pas de droits.
Quand Frontex assassine.
Quand les enfants travaillent.
Quand la terre est privatisée et polluée.
Quand la dictature dicte.
Quand la solidarité internationale est une fable.
Quand le changement climatique assèche.
Quand l’eau potable est inaccessible.
Quand on meurt à 36 ans.
Quand on n’a pas de travail.
Quand on n’a pas de droits.
Quand on est persécuté.
Quand on vit dans un pays devenu zone franche.
Quand on est prisonnier.
Quand on a peur.

On migre.

Le CADTM aurait pu faire un énième communiqué de presse pour rappeler sa révolte profonde contre les crimes qui consistent à pousser des milliers d’individus dans des embarquements de fortune pour rejoindre un horizon d’espoir.
Le crime d’un système capitaliste qui opprime, affame, réprime, enferme, condamne la très grande majorité de la population.
Comme la misère est mise en concurrence, il y a des endroits où elle semble meilleure ou tout simplement sur-vivable.

On aurait pu ré-analyser les causes des migrations, faire une critique d’un système meurtrier sous l’angle « dette et migration » |1|. Expliquer d’où vient l’inexplicable. Comprendre ce que l’on sait déjà.

Être loin du vomi médiatique des grands médias et des politiciens de tout bord, qui à chaque nouveau drame commentent le bilan, comptent les corps, sortent les chiffres.

Loin des responsables qui font semblant de découvrir l’horreur pour la première fois en se gargarisant d’un fatalisme qui renvoie le naufrage dans le seul champ du phénomène naturel. Inévitable. Tristement banal.

Loin des agitations politiciennes qui consistent à faire croire que la mise en place de nouvelles mesures, identiques aux précédentes, vont remettre l’humanité en selle.

Il y a des frontières, des murs, des barbelés, des mers, des océans.
Il y a des passeurs, des barques, des bateaux, des soutes.
Il y a Frontex et son armée.
Il y a des politiques migratoires et des politiciens pillards.
Il y a des papiers et des sans-papiers.
Il y a des guerres et des réfugiés.
Il y a des centres fermés et des expulsions.
Il y a des injustices, des crimes, des morts.

Il n’y a pas de mot.

Il y a l’extrême droite qui monte au point qu’en Grèce, des citoyens étrangers sont obligés de fuir leur pays d’adoption pour échapper à Aube Dorée.
Il y a des Roms qu’on persécute aux quatre coins de l’Europe.
Il y a les Afghans à qui on refuse le statut de réfugié.
Il y a tous les autres.
Il y a notre silence quotidien.
Il y a la rage et la colère.
Il y a des responsables.
Il y a des luttes.



par Pauline Imbach de CADTM

jeudi 7 novembre 2013

Mon frère Jean s'en est allé



Mon frère Jean s'en est allé...
le dimanche 20 octobre 2013 au matin.
Il avait un cancer et ses reins ont lâché.
Il est parti en quelques jours
après avoir dit "au revoir" à ceux qu'il aimait.

 


C'était un bon grand frère.
Il aimait venir me chercher à l'aéroport
il me prêtait une voiture pendant mes congés
Il m'a beaucoup soutenu dans ma mission.

 


Il m'invitait à son chalet (dont j'avais une clé).
Il aimait la montagne.
en juillet 2012, nous sommes montés sur la crête
pour y admirer ensemble le Mont Blanc.
je garde un souvenir ému de cette balade.

 


Il est aujourd'hui sur d'autres sommets.
"La vie c'est un peu de temps qui nous est donné
pour apprendre à aimer
et nous préparer à la rencontre de l'éternel Amour".
Aujourd'hui, Jean, tu vis cette Rencontre.