
dimanche 27 février 2011
vendredi 25 février 2011
‘Corps habillés’, protégez le peuple !!!!
Le vent du changement souffle. Il amène dans son sillage le crépuscule d’un temps. Celui des anciens. Et Blaise Compaoré ne peut y être indifférent. Dans son palais qui se fait silencieux, il est surement inquiet. Mais il ne peut l’afficher. Quelles réponses apporter ? Que dire ?
Ben Ali, son jumeau calendaire, humilié par la rue parti s’est enfui comme un voleur. Depuis, plus d’une semaine, le peuple libyen indique la sortie à son mentor Kadhafi. La crise ivoirienne, parfait cache-sexe de Blaise en politique intérieure, est tombé. Maintenant, il fait face à une ‘rébellion’ interne.
La violence qui embrase Koudougou et bien d’autres villes illustre le raz-bol de la population. Les gens sont fatigués des violences impunies. Pour retrouver sa dignité bafouée, mains nues, les jeunes affrontent les forces de l’ordre. Mains nues, élèves et étudiants ont affronté les forces de l’ordre. Ils sont prêts à tout pour défendre leurs droits, mais les corps habillés tirent sur eux, citoyens qu’ils considèrent comme ses ennemis. Bilan : six morts et plusieurs centaines de blessés. La cause : la mort de l’élève Justin Zongo. Pour l’heure, les contradictions entourant le décès de Zongo laissent perplexes.
Toutefois, les camarades du défunt veulent la vérité. En 1998, aux premières heures de l’assassinant de Norbert Zongo, les autorités politiques avaient mis en cause les bandits de grands chemins. Par la suite, il s’est avéré, selon la Commission d’enquête indépendante, que c’était des personnes proches du pouvoir qui en étaient les auteurs. Thomas Sankara a été assassiné. N’empêche que son certificat de décès porte la mention de ‘’mort naturelle.’’
Pendant de nombreuses années, l'aspiration du peuple à la liberté et au bien-être a été réprimée. Le mouvement conduit pas les élèves et étudiants et qui a pour origine Koudougou est une lutte pour la reconnaissance du droit en tant que citoyens. La révolte de Koudougou est le résultat d’une accumulation de plusieurs années de frustrations, d’inégalité sociale extrême, de l’impertinence des forces de l’ordre qui se croient supérieures aux autres citoyens. La révolte de Koudougou est la preuve d’une lassitude contre les exactions des forces de l’ordre, fauteurs de troubles, ayant ôté la vie à des citoyens sans que justice soit faite.
A Koudougou, cette jeunesse à main nues a acculé les forces de l’ordre. Les ont poussées aux retranchements. Et finalement, ils ont retiré leurs armes pour par la suite matraquer leurs oppresseurs. Le peuple tant brimé se libère enfin de ses passivités. Conséquence : les autorités politiques procèdent à l’arrestation des agents impliqués dans le décès de Justin Zongo. Elles qui auparavant avaient constaté le décès sans rien faire.
La violence, en partie, a permis aux jeunes de se faire entendre. Sans elle, les autorités auraient-elles eues une oreille attentive ? Zongo qui a été a plusieurs reprises victime de sévices s’en était confié au procureur du Faso de Koudougou mais n’a pas eu gain de cause.
Depuis la Tunisie et la fuite de Ben Ali, c’est le chant du cygne. C’est un début de déclin des régimes policiers et corrompus. Cette déchéance des gouvernements policiers s’apparente à ‘l’effet domino.’ Et l’Histoire nous le rappelle. Dans les années 1800, avec la Révolution française, et bien avant la Révolution américaine, des idées et des aspirations nouvelles ont ébranlé la France et les Etats-Unis et le monde entier. Désormais, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »
L'aspiration à une société équitable, à la dignité, à la liberté est une nécessite universelle. Elle n’est pas le propre des Tunisiens, des Egyptiens, ou des Libyens. Elle est également burkinabè car les souffrances des peuples sont les mêmes. Et seules la justice, l’égalité, la liberté peuvent mettre fin à cette révolte partie de Koudougou.
La répression est une arme vaine. Certes, elle peut faire taire un peuple. Mais une chose indéniable demeure, elle ne peut jamais écraser une révolte qui couve sous la cendre.
La jeunesse burkinabè veut dorénavant décider de son destin. Elle veut mettre fin aux règnes des vautours. C’est une lutte historique. Certes, pour y parvenir, le chemin sera dur et long, mais le résultat sera très exaltant.
Déjà, l’insurrection à Koudougou a abattu les murs de la peur. Même si les Burkinabè sont lents à la détente, cette revole rétablit leur foi dans leur capacité à exiger la justice sociale et la fin des tyrannies.
Les forces de sécurité doivent protéger cet acquis. Elles doivent être avec le peuple.
Je vous invite à lire aussi ce bel article: "Pour une société émergente: Blaise a décidé de quitter le pouvoir":
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voir aussi:
DÉCÈS D’UN ÉLÈVE A KOUDOUGOU: un article du quotidien "Le Pays"
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Manifestations à Koudougou : La contagion gagne Ouagadougou, Ouahigouya, Poa...
Deux élèves et un policier morts à Poa et à Kindi
Koudougou s’est réveillée hier jeudi dans une sorte de torpeur, provoquée, entre autres, par le décès de deux manifestants. Comme nous le disions dans notre édition d’hier, le bilan est très lourd. Si un calme précaire règne à Koudougou, la contestation a gagné les autres localités de la province, où des manifestations sont organisées par les scolaires. Des scolaires, touchés par balles réelles tirées par des policiers, sont morts à Poa et à Kindi.
On ne sait vraiment pas ce que les jours à venir nous réserveront, tant la tension est palpable. Les rencontres succèdent aux rencontres à la recherche de la formule magique pour éteindre l’incendie de la contestation scolaire. Les étudiants sont également dans une dynamique de concertation pour faire le point des dégâts dans leurs rangs. Ces dégâts, on s’en doute, sont essentiellement humains. Au niveau du CHR de Koudougou, on a enregistré 30 blessés pour la journée du mardi 22 février et 64 autres pour la journée du mercredi ; soit 94 en deux jours de fronde. Ces blessés sont majoritairement des élèves et des étudiants. Trois étaient dans un état critique et ont été évacués à Ouagadougou.
Comme on le sait déjà, deux manifestants ont trouvé la mort : il s’agit d’Assad Ouédraogo, né le 05 août 1993, élève en classe de 3e au lycée municipal, et d’un autre toujours gardé à la morgue et dont on ignore l’identité. Par ailleurs, parmi les évacués à Ouaga, un étudiant de 1re année d’économie à l’Université de Koudougou aurait succombé. On a appris que deux agents, blessés grièvement, ont été évacués à Ouagadougou. Calme à Koudougou certes, mais les autres localités de la province du Boulkiemdé ont pris le relais. Dans presque toutes les localités, les scolaires sont descendus dans les rues et se sont heurtés aux agents de sécurité....
Lire la suite sur le Fasonet... C'est un article de l'Observateur paalga
jeudi 24 février 2011
Burkina Faso : deux tués dans de violentes manifestations contre la mort suspecte d’un élève

Dans les rues depuis mardi, les manifestants protestent contre la mort dimanche 20 février de Justin Zongo, un élève, qui selon la rumeur, serait décédé suite aux sévices corporels qu’il aurait subis dans les locaux de la police. L’infortuné y avait été convoqué fin décembre, après la plainte déposée contre lui par Aminata Zongo, une de ses camarades de classe, avec qui il avait eu une altercation.
Cette version des faits est balayée du revers de la main par les autorités burkinabè, qui évoquent plutôt la méningite, comme cause de la mort de Justin Zongo. Dans un communiqué radiodiffusé mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil de ministres, le gouvernement burkinabè a réaffirmé la thèse de la méningite et a « condamné fermement ces actes de vandalisme ». Il a invité les étudiants au calme et à la retenue tout en promettant que « des enquêtes seront diligentées avec la contribution de toutes les parties afin de situer les responsabilités pour une suite judiciaire. »
mercredi 23 février 2011
A propos de la Lybie... et de la diplomatie
"Les armes livrées, les compromissions de nos gouvernants, les courbettes face à ce criminel complétement cinglé, cela ressemble à un Munich interminable et honteux. Je me demande ce que les peuples arabes pensent de la France et je n'ai jamais éprouvé autant de honte à être français. Il me prend l'envie de brandir étendard sanglant et de faire dégager cette petite clique infâme qui nous gouverne. Simplement pour l'honneur. "
A propos de notre ambassadeur en Tunisie:
Boris Boillon a du potentiel. Afin de booster son CV de star du Web en devenir, rappelons ses propos sur le colonel Kadhafi. C'était en novembre 2010, au Grand Journal de Canal+, et il était alors ambassadeur de France en Irak :
"Kadhafi a été un terroriste, il ne l'est plus, il a fait son autocritique. (...) Dans sa vie on fait tous des erreurs et on a tous droit au rachat".
Et de nombreux diplomates se rebellent (rapport du groupe Marly):
d'après Le Post:
"...Dans une tribune parue dans le journal le Monde daté du mercredi 23 avril, les diplomates, restés anonymes, compte tenu de leur fonction, mais se déclarant appartenir à des orientations politiques diverses, attaquent sévèrement la politique de Nicolas Sarkozy.
Ils dressent un bilan catastrophique de la politique suivie par l’actuel chef de l’Etat et c‘est le langage de la fermeté qu‘ils ont décidé d‘adopter. "Impulsivité", "amateurisme", "préoccupation médiatique", "manque de cohérence", les mots sont particulièrement durs, venant de diplomates, pour qualifier cette politique.
Ils révèlent une situation très alarmante alors que la diplomatie française avait su jusqu’ici conserver une place forte dans le monde. On perçoit également, par ces termes, toute la blessure de ces fonctionnaires qui se sentent méprisés par un homme qui selon eux «n’apprécie guère les administrations de l’Etat» et ne les écoute pas.
Tous les dossiers sont sans appel : le retour de la France dans l’OTAN, l’Union de la Méditerranée, la conférence de Copenhague, l’affaire judiciaire avec le Mexique, les politiques au Moyen Orient et en Afrique francophone. Il faut selon les diplomates tout reprendre avec «?une réflexion de fond?» sur l’Europe, sur le monde Arabe, sur les objectifs en Afghanistan et "s’appuyer sur certaines valeurs" fondamentales.
De plus en plus de voix s’élèvent à gauche et à droite pour demander la démission de la ministre des Affaires Etrangères Michèle Alliot-Marie...."
samedi 12 février 2011
J’attends toujours…
J’attends toujours…
J’ai fait ce qu’on m’a demandé…
J’ai envoyé le courriel à 10 personnes comme demandé…
J’attends toujours que le miracle survienne…

À tous mes parents et amis qui, au cours de la dernière année m’avez fait parvenir vos meilleurs vœux, vos chaînes de lettres, vos lettres des anges et autres promesses de bonne chance je vous dis :
Rien de tout cela n’a fonctionné!
Alors, pour 2011, pourriez-vous seulement m’envoyer de l’argent, du chocolat, des billets de spectacles, des bons d’achat même des billets d’avion!
Merci
jeudi 10 février 2011
EGYPTE La révolution du 25 janvier 2011
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Prévue, préparée, planifiée, annoncée, cette révolution est le résultat d'un long cheminement, d'une longue gestation. Première question à nous poser : qui est derrière ce soulèvement ? Quels en sont les acteurs véritables ? – Les Frères Musulmans ? Le Mossad ? L'Iran ? L'Amérique ? L'Occident ? Tel ou tel autre agent étranger ?... Ou bien tout simplement le peuple égyptien lui-même – un peuple qui avait trop supporté, trop souffert, trop subi – qui n'en pouvait plus d'être écrasé, exploité, piétiné – et qui a tout à coup éclaté.
Le peuple… mais quel peuple ? Non pas le tout petit peuple qui a toujours vécu dans la peur et la soumission… mais une certaine catégorie très précise : les jeunes – et plus précisément les 25-35 ans -, diplômés d'hier, et pourtant chômeurs, frustrés, sans emploi, sans logement, sans perspective d'avenir.
Ces jeunes, au-delà d'un enseignement scolaire abrutissant, de slogans religieux vides et creux, de contraintes sociales et morales aliénantes… cherchent leur chemin et un sens à leur vie à travers Internet, Youtube, Facebook et Twitter…
Ces jeunes aux yeux et aux oreilles grandes ouvertes, absorbent, consomment, assimilent à longueur de journée et de nuit tout ce que le monde d'aujourd'hui leur propose sur le Net… le meilleur et le pire.
Ces jeunes, dont certains ont fréquenté des écoles étrangères ou l'université américaine, rêvent d'ouverture et de modernité…
Ce sont ces jeunes – ouverts, émancipés, capables de réflexion et de critique – qui ont concocté, organisé et mis au monde cette révolution.
Mais, une fois mise au monde, celle-ci n'a pas tardé à être arnaquée par les Frères Musulmans qui ont cherché à la récupérer, à en faire leur affaire, à la voler aux jeunes qui l'avaient créée et inventée.
Donc, d'un côté les jeunes, véritables auteurs et acteurs de cette révolution, de l'autre les Frères Musulmans qui cherchent à se l'approprier… Mais qui encore ? Y a-t-il d'autres protagonistes dans les événements qui se déroulent en ce moment en Egypte ?
Il y a bien sûr les gens du pouvoir – en premier lieu le Président -, qui ne veulent pas lâcher prise, abandonner leur poste, et s'accrochent becs et ongles au siège qu'ils ont occupé pendant des lustres. Cette clique souvent véreuse et corrompue, bourrée de privilèges, enrichie à milliards aux dépens du petit peuple, sent aujourd'hui que tout lui échappe et cherche à réagir et à faire face. C'est sans doute elle qui est derrière l'attaque brutale du mercredi 2 février, où des énergumènes munis de glaives et d'armes à feu, montés sur des chevaux et des chameaux, ont chargé aveuglément une foule sans défense qui avait opté pour une révolution pacifique basée sur le dialogue et la négociation.
En fait, ces brutes déchaînées semblent être à la solde non seulement de l'ancienne clique au pouvoir, mais de tous les magnats du commerce, de l'industrie et de la finance qui profitaient du "système". Cette bande a du mal à lâcher prise et c'est sans doute elle qui a mobilisé ces brigands sans foi ni loi pour intimider le peuple et briser sa détermination.
Y a-t-il d'autres protagonistes ? Probablement certains éléments étrangers qui cherchent à profiter de la situation pour pêcher en eau trouble. Mais ceux-ci ne sont qu'une infime minorité.
Il y a enfin les malfrats, bandits et casseurs, qui ont pillé les magasins, cambriolé les appartements, dévalisé les passants… et qui ont tout intérêt à ce que la pagaille continue.
Qui encore ?
L'armée, bien sûr !... seule garante de l'ordre, neutre jusqu'à présent, proche du peuple, adversaire des Frères Musulmans, et qui s'opposera fermement à eux, au cas où ceux-ci tenteraient de s'emparer du pouvoir. Aurions-nous alors une nouvelle dictature militaire qui nous ramènerait à la case départ, c'est-à-dire au coup d'Etat de 1952 ?... Est-ce possible ? N'y aurait-il pas d'autres scénarios ?...
Et l'Eglise dans tout ça ? Les catholiques – hiérarchie, clergé, religieux et religieuses, fidèles – gardent un silence prudent et se réfugient dans leurs églises autour de messes ou de réunions de prière. Le patriarche copte-catholique vient cependant de briser ce silence par une déclaration assurant Moubarak de notre soutien et de nos prières.
Quant aux coptes orthodoxes – qui représentent l'écrasante majorité des chrétiens d'Egypte – ils sont plus divisés que jamais. Au niveau de la hiérarchie, c'est la course à la succession dans une atmosphère de fin de règne. Quant à Chenouda, il a lui aussi fait l'éloge du Président en l'assurant de ses prières au grand dam de tout un courant laïc qui le désavoue et trouve qu'il se compromet gravement en prenant position. Ils pensent qu'il devrait adopter une attitude beaucoup plus neutre pour ne pas se voir taxer plus tard de collaboration avec l'"ancien régime".
La majorité des chrétiens – à part certains activistes ou intellectuels engagés –se tiennent plutôt à l'écart de ces bouleversements politiques et auraient, paraît-il, reçu des consignes en ce sens de leur hiérarchie. En fait, ils vivent dans la peur et envisagent le pire au cas où les Frères Musulmans prendraient le pouvoir. Pour l'instant, Dieu merci, aucun incident confessionnel ne s'est produit, bien que les églises et couvents ne soient plus protégés par la police.
Venons-en au dernier – et premier - protagoniste de ces événements : le peuple lui-même. Celui-ci, pris de court par la soudaine disparition des forces de sécurité et la surprenante libération des prisonniers, a tout d'abord paniqué face aux hordes de bandits qui ont déferlé sur la ville. Mais les gens se sont très vite repris et organisés pour résister et faire face. Des comités de défense civile sont nés spontanément un peu partout, prenant position au pied des immeubles, au coin des rues, pour se défendre, protéger leurs familles et leurs biens, organiser la circulation et le ramassage des ordures.
Cette prise en main du peuple par lui-même a été vraiment remarquable et tout se passe en ce moment dans une sérénité, une courtoisie et une efficacité surprenantes. En signe de gratitude et de reconnaissance, les femmes du quartier distribuent à tous ces bénévoles des repas qu'elles préparent elles-mêmes avec amour. L'une d'entre elles, voulant régler au boucher la viande qu'elle lui achetait à cet effet, s'est vu répondre par ce dernier : "Madame, comment voulez-vous que j'accepte de l'argent pour ce service que vous rendez gratuitement à tous ces jeunes volontaires ?" J'avais les larmes aux yeux en écoutant cette dame me racontant cet incident.
Ce raz-de-marée de solidarité au niveau de la base a engendré dans toutes les couches de la société, une fraternisation extraordinaire qui a révélé la bonté foncière du peuple égyptien. La dame dont je viens de parler me disait à ce propos :"C'est ça l'Egypte, c'est ça les Egyptiens ! Ce ne sont pas ceux qui volent, qui pillent, qui dévalisent, mais toutes ces petites gens au cœur d'or qui n'aspirent qu'à la paix et la fraternité".
Souhaitons que le nouveau régime nous aide à construire, loin de toute lutte partisane et confessionnelle, cette "union nationale" qui, pour beaucoup, semble pure utopie. Je crois pourtant que l'utopie d'aujourd'hui peut devenir la réalité de demain si nous y croyons vraiment et si, pour la construire, nous nous investissons de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre énergie. Un signe prophétique de cette harmonie à venir nous a été donné ce matin sur la grande place Tahrir du Caire par une multitude de gens rassemblés et se donnant la main en scandant d'une seule voix : "Nous sommes tous un !... "
Henri Boulad, sj, directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie.
Soliman Chafik, journaliste et analyste politique.
Alexandrie, le 4 février 2011
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Nous sommes tous de vieux cons, et c'est pas d'hier!
Le but du jeu: trouver qui a dit quoi:
Citation 1:
Notre jeunesse d’aujourd’hui est mal élevée. Elle se moque de l’autorité et n’a plus de respect. Nos enfants répondent à leurs parents et bien souvent bavardent au lieu de travailler »
Citation 2:
« Je n’ai guère d’espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce qu’elle est devenue insupportable et sans retenue »
Citation 3:
« Les jeunes gens d’aujourd’hui sont devenus paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Seront-ils capables de maintenir notre culture ? »
Réponses plus bas.....
1) Socrate 420 av JC
2) Hésiode 720 av JC
3) Citation retrouvée sur une poterie d’argile dans les ruines de Babylone datant de 3000 ans
Regardons notre jeunesse grandir avec indulgence, et rappelons nous que nous aussi, nous avons été jeunes et cons, avant de devenir à notre tour, vieux et cons (allez, pas tant que ça!)