

Bienvenue à toutes celles et tous ceux qui ont envie de partager joies et peines, convictions, espérances, luttes pour la justice, signes d amour: un autre monde est possible!
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Il était une fois un dragon noir, un ryū comme on dit en japonais, qu’un chevalier avait enchaîné depuis si longtemps et si profond dans une caverne de la montagne, qu’il s’était endormi et, que tout le monde l’avait oublié.
Mais un jour, les hommes firent dehors un tel boucan que le ryū se réveilla. Il brisa ses chaînes, et tout à la joie de sa liberté retrouvée, il renversa les piliers qui soutiennent le ciel, rompit la corde qui relie la terre et l’océan, souffla le feu sur les champs et les forêts. Le soleil et les étoiles se déplacèrent ; la terre se fissura et engloutit les maisons dans des abîmes de magma ; les eaux débordèrent de partout. Et les humains et les animaux périrent par milliers.
La petite fille japonaise, parce qu’elle aime énormément les dessins animés de Hayao Miyazaki, pense que telle Kiki la petite sorcière, elle pourra boucher les trous du ciel avec des pierres de jade, recoudre les déchirures de la terre avec des fils de soie, renvoyer l’océan chez lui en lui faisant peur et éteindre le feu en lui parlant gentiment. Et que ses larmes comme mille lucioles de diamant finiront par attendrir le dragon noir et apaiser sa fureur.
extrait de:
http://www.liberation.fr/chroniques/01012326407-mise-a-sac
Kurii est une Posteuse qui vit au Japon depuis plusieurs années. Elle livre ici son témoignage sur place, après le tremblement de terre qui a secoué l'archipel.
Je m'adresse à tous les médias, politiciens, élites, internautes... dans le monde.
Je me trouve à Osaka (cas perso sans intérêt). Ici tout va bien, Dans les trois quarts du Japon, tout va bien. A Tokyo aussi. C'est dit.
Aujourd'hui, au Japon, nous avons un million de SDF qui campent dans la neige. 15 000 morts, et des gens qui meurent de faim et de manque de soin MAINTENANT. C'est la course pour les sauver.
La centrale machin... c'est un fait-divers local. Les pompiers s'en chargent. Les riverains savent, si, si. Fini. A Tokyo, les usines partout, les aéroports sont au ralenti, parce que la priorité absolue et urgente est le ravitaillement et sauvetage du Nord.
Si vous ne voulez pas nous aider, tant pis. Juste une faveur : Arrêtez ce gros cinoche collectif, vos scénars d'Armageddon. Fermez-la ! C'est indécent, insultant. Vous créez des problèmes supplémentaires. Ces avions qui viennent en charter chercher des expats touristes que vous avez affolés... c'est une perte de temps. Vous sapez le moral des gens pour rien. Et le versement de larmes sur les déballages nombrilistes de "refugiés qui ont eu peur de risquer de rester dans un pays au millieu d'inconscients suicidaires...", ca va finir par nous écoeurer sur l'humanité de tout un continent (le vôtre).
Moi, je pleure parce que des familles (même si ce n'est pas des compatriotes) sont sans maison, sans bouffe, sans eau, sans nouvelles à jamais de parents presque sûrement morts, et sans certitude d'etre encore en vie dans quelques heures... Et ce n'est pas de la science-fiction. Et non, on arrête de pleurer, ça sert à rien. On s'y met !
Si vous voulez aidez, envoyez des avions de ravitaillement d'urgence, de sauveteurs, faites des ponts aériens pour évacuer les gens malades qui meurent sous des tentes. On a besoin d'énergie aussi pour faire remarcher nos transports et usines (des idées M. Besson ?). On a besoin de continuer/reprendre le business pour faire marcher ce pays.
Quand ça se retablira, venez faire du tourisme aussi !
Allez je vais bosser ! Salutations du Japon.
Source: Le Post
http://www.lepost.fr/article/2011/03/18/2438318_une-voix-au-japon-vous-demande-de-l-aide-ou-au-moins-de-ne-pas-en-rajouter.html#xtor=AL-235Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France
Blaise Compaoré sort de son mutisme. De retour d’Addis-Abeba, vendredi, le Chef de l’Etat burkinabè, pour la première fois, s’est exprimé au sujet des violentes manifestations consécutives à la mort suspecte de l’élève Justin Zongo. « Les manifestations dans un Etat de droit sont tout à fait légitimes et normales. Mais ce qui est inadmissible, ce sont les destructions et les actes de vandalisme observés ça et là qui touchent des édifices publics », a-t-il déclaré. Il a appelé ses concitoyens au calme : « L’Etat de droit, c’est la liberté, mais une liberté qui respecte celle des autres et les biens publics. Le Burkina Faso est un pays aux ressources limitées, mais qui fait des efforts immenses pour son développement, pour sa marche vers le progrès et il faut que les Burkinabè se mobilisent autour de cet idéal de construction du pays », a-t-il poursuivi.
Répression
Cette sortie radiotélévisée du Chef de l’Etat burkinabè, fait suite aux heurts violents qui ont opposé vendredi à Ouagadougou, les étudiants à la gendarmerie et à l’armée, au cours d’une marche de protestation qui devait être pacifique. Alors que tout se passait dans le calme, les milliers de manifestants venus à l’appel de l’association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), ont été bloqués à la Place des Femmes pour la Paix au centre de la ville. Ils ont ensuite été interdits d’accès aux avenues Houari Boumédienne, Aboubacar Sangoulé Lamizana et Thomas SANKARA, comme le prévoyait leur itinéraire. Craignant des débordements et des pillages dans ces avenues très commerçantes, la mairie de Ouagadougou avait suggéré aux étudiants d’arrêter leur marche au niveau de la Place des Femmes pour la Paix. Mais ils ne l’ont pas entendu de cette oreille. D’où la confrontation avec les forces de l’ordre, qui a fait au moins neuf blessés dans les rangs des protestataires.
Le pouvoir accuse l’opposition de tentative de déstabilisation
Ces mouvements de protestations seraient-ils un complot pour déstabiliser le régime Compaoré ? C’est la conviction du parti au pouvoir. Dans un communiqué diffusé vendredi, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’en est pris à l’opposition en de termes virulents. « Quelle couardise pour nos opposants politiques que de se dissimuler derrière des élèves et des étudiants pour atteindre leurs objectifs politiques ! En démocratie, le pouvoir se gagne par les urnes. Le cours actuel des évènements atteste clairement à présent, que des forces occultes à l’affût, se sont saisies de cette situation que nous déplorons, pour déstabiliser notre pays en accord avec leurs alliés extérieurs, comme le montre la comptabilité de cette maniaque pyromanie, savamment inoculée à notre jeunesse et largement financée. »
Sur la même lancée, le gouvernement s’est livré, lui, à la diabolisation du syndicat des étudiants. Proclamant sa bonne foi à « traiter dans la transparence et le respect de la règle de droit les tragiques événements de Koudougou », il a pris l’opinion publique à témoin sur l’attitude « irresponsable » de l’ANEB. Selon lui, le syndicat des étudiants porterait désormais l’entière responsabilité de la perturbation des cours sur les campus.
Selon l’opposition, le peuple aspire au changement
L’opposition réfute la thèse du complot et lui préfère l’idée de révolution. « Il ne faut pas être un politologue ou un clerc pour comprendre que le monde a changé, que l’Afrique a changé(…). Ça c’est le début de notre révolution. L’erreur qu’il ne fallait pas commettre au Burkina Faso, c’est de donner encore l’occasion aux populations de dire trop c’est trop. Nous vivons l’impunité depuis des années, voici là où ça nous mène. Après 25 années de pouvoir de Blaise Compaoré, le peuple aspire au changement », a déclaré l’opposant Ram Ouédraogo, dans une interview accordée jeudi au bimensuel L’Evénement.
Plongée depuis trois ans dans de profondes crises, l’université burkinabè courre-t-elle à nouveau vers une année blanche ? Cette sombre perspective brandit par le gouvernement, n’effraie nullement les syndicats d’étudiants qui souhaitent le démantèlement de la police des universités, instituée de force après la grève géante de 2008. Dans les jours à venir, ils prévoient d’investir à nouveau les rues de Ouagadougou, pour des manifestations qui ne présagent rien de bon.
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par Ramata Sore
Souvenez-vous! C'était en 1998. Le Faso venait d’être bouleversé par l’assassinat de Norbert Zongo. Il eut un schisme. Une presse qui, sans ambages, a accusé Norbert d’avoir précipité sa propre mort. Une autre, qui s’inscrit résolument dans le sillage encore fumant de l’illustre «calciné», refusa de bâillonner sa plume. Mieux, elle a fait des émules.
Nonobstant les cabales contre cette presse, entre le marteau et l'enclume, les plumes se sont barricadées derrière les UNES. Elles ont voulu anticipé. Eviter «le même rituel sanglant.» Mais hélas, douze ans après Norbert, alors que l’on commémore année après années sa disparition, revoilà le 20 février 2011. Justin Zongo est mort. Et tantie Béa, présidente du Conseil supérieur de la Communication, ne veut pas comprendre cela. Elle ne veut surtout pas voir. Elle accuse une certaine presse d’attiser le feu. C’est de la calomnie médiatique! La question que doit se poser tantie Béa est de savoir pourquoi cette tempête révolutionnaire souffle-t-elle sur le Faso? Comment le pouvoir de Blaise a pu, encore une fois, commettre les mêmes erreurs alors que des précédents non résolus existent? La pluie éteint le feu. Pas un mot de compassion de Blaise à son peuple meurtri, à sa jeune étripée par des hommes en uniformes. Le contraire eût été étonnant. Depuis quand se dérange-t-il pour des «morts pareils» ! Si la rébellion s’enracine dans les villes du Faso, c’est que les techniques et tactiques de récupération qui avaient fonctionnées en 1998 sont épuisées. Elles sont inefficaces. Elles ne le seront plus jamais. Déterminée, la jeunesse refuse de se voir berner par le mensonge de la IVe République. La jeunesse ne veut plus être abusée. Elle se souvient encore du cas Norbert. Le peuple a usé ses sandales sur le macadam de la protestation. Il a crié et exigé justice et lumière pour Norbert Zongo. Le gouvernement a fait semblant d’écouter. L’éléphant a accouché d’une souris. L’abus a toujours une fin. Or tantie Béa le sait très bien : les medias sont la voix des sans voix. Ils amplifient leurs cris de détresse afin que qui de droit réagisse. En Egypte, durant la révolte, des personnalités des medias d’Etat ont faites défection. Ils ont entendu le cri de détresse du peuple. Ils sont redevenus leur porte-parole. Ils ont même titré, chose auparavant impensable: « Nous occuperons la Place Tahrir jusqu'à ce que Moubarak démissionne». Ils l’ont fait. Et Moubarak a démissionné. Tantie Béa, ministre de l'information et de la culture de 1989 jusqu'en 91, aux heures les plus noirs du régime Compaoré, avait su redorer le blason ensanglanté de Blaise, tenir en laisse les medias. Ca c’était sous le Front populaire. Maintenant nous sommes sous le front de la démocratisation. Au Faso, engagés, rémunérés par l'Etat et contrôlés par des espions du pouvoir en place, certains journalistes des medias publics sentent le vent de l’engagement: «On fera la bonne option en temps opportun...» m’a dit l’un d’eux. Les mesures prises par le gouvernement pour sanctionner tous ceux qui étaient de près ou de loin liées à la mort de Justin Zongo et de ses cinq camarades ne devraient pas être une exception. Elles doivent être la règle. Pourtant le gouvernement s’en sert pour tenter de calmer la colère de la jeunesse. Il faudra que la liane faite de fibres de corruption, de gabegie, de fornication tissées décennie après décennie par le régime de Blaise soit défait avec la même minutie qui a contribué a son tissage. La jeunesse veut l’équité. Elle exige la justice. Elle désire la liberté. Elle en a marre des sangsues qui affament le peuple. Elle ne veut plus de dialogue de sourd avec le gouvernement. Les étudiants en ont eu depuis des années. Mais l’université est restée un chao. Les syndicats, de concertations en concertations, à la fin ont été surpris par une vie encore plus chère. Simon Compaoré en a profité pour instaurer la TDC (taxe de développement communal)... Organisation. Mobilisation. Revendication. Resistance. Maturité. Tenir plus de 18 jours s’il le faut. Sans casse ni violence : le dictateur tombera ; balayé par la férule du peuple. Ce n’est qu’une question de temps. Juste une question de temps ! Tantie Béa, entends-tu ces cris? Ecoutes bien ce que cette jeunesse scande: «la justice nous vaincra». Et la presse est la pour le rapporter. Pas pour faire autre chose !
Manifestation d’étudiants à Ouaga
La marche vire à la course-poursuite
Le moins que l’on puisse dire est que la journée du vendredi 11 mars 2011 a été des plus mouvementées à Ouagadougou. Tout est parti de la marche-meeting de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB). Avec pour destination la Direction générale de la Police nationale (DGPN) pour « protester contre les agissements des éléments des forces de l’ordre et pour réclamer vérité et justice sur les assassinats d’élèves et d’étudiant dans la région du Centre-Ouest et pour dire non à la culture de l’impunité dans notre pays » (sic).Après 24 ans de dictature et d’impunité, l’explosion de colère de la jeunesse burkinabé face au régime de Blaise Compaoré s’étend à tout le pays. Les manifestations se multiplient et les symboles du pouvoir sont incendiés. En continuant à soutenir, à contrecourant de l’Histoire, un des dictateurs « amis de la France », la diplomatie française prend à nouveau le risque de se discréditer.
La mort, le 20 février à Koudougou, d’un collégien à la suite d’exactions policières, a mis le feu aux poudres : les jeunes se sont révoltés après les déclarations officielles attribuant le décès à une méningite. Depuis le 22 février, des manifestations violemment réprimées se succèdent dans la plupart des villes du pays, moyennes ou petites, et aujourd’hui dans la capitale. Ces répressions ont fait plusieurs morts. A Ouahigouya, Yako, Koupéla, Léo, Dori, Gourcy et ailleurs encore, les jeunes ont incendié les commissariats de police, parfois les locaux du parti au pouvoir et les bâtiments des autorités régionales.
Cette révolte est celle à laquelle est contraint un peuple qui ne croit plus en d’autres alternatives : arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, Blaise Compaoré s’y maintient depuis 24 ans par des élections truquées. « Réélu » en novembre au terme d’un scrutin contesté, avec seulement 1,5 millions de voix (soit 80% des suffrages exprimés !) dans un pays qui compte 16 millions d’habitants, il entend désormais modifier la constitution pour pouvoir conserver son fauteuil indéfiniment. Aux côtés de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 ou de Denis Sassou Nguesso, il fait figure de doyen de la Françafrique, dépassant en longévité le régime d’un Ben Ali. Cet embrasement, que les structures politiques et syndicales ne parviennent pas à canaliser, est aussi le résultat logique est inéluctable de 23 ans d’impunité et de criminalité politique : assassinats politiques non élucidés (dont celui du journaliste Norbert Zongo en 1998), disparitions de dirigeants de syndicats étudiants, répression violente et systématique des manifestations étudiantes et lycéennes. Quant aux procédures judiciaires lancées par la famille du président Thomas Sankara pour connaître la vérité sur son assassinat en 1987, elles n’ont à ce jour connu aucune suite.
Les autorités françaises ont jusqu’à présent renouvelé sans cesse leur soutien à ce pouvoir criminel pour en faire un point d’appui de leur influence dans la région. Invité d’honneur de l’Elysée, le 14 juillet dernier, Blaise Compaoré accueille avec bienveillance les troupes d’élites françaises dépêchées dans la zone sous le prétexte de lutter contre AQMI , avec les résultats que l’on connait, et est sans cesse présenté par ses amis français comme un homme de paix dans la région. Pourtant, il est persona non grata en Côte d’Ivoire, suspecté d’avoir depuis toujours soutenu les rebelles aujourd’hui alliés à Alassane Ouattara, ce que les câbles de Wikileaks tendent à confirmer ; et au Tribunal spécial sur la Sierra Leone, le bureau du procureur a reconnu mercredi que tant Mouammar Kadhafi que Blaise Compaoré avaient soutenu Charles Taylor dans l’un des conflits les plus sanglants du continent. Quant à la Sécurité présidentielle qui orchestre depuis toujours la répression au Burkina, son chef, Gilbert Diendéré avait été décoré de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy en 2008.
La jeunesse burkinabé démontre que les révolutions face aux dictateurs ne sont pas l’apanage du Maghreb et du Moyen-Orient et que la « théorie de la stabilité », que la France a toujours promue en soutenant sans complexe les pires dictatures du continent, est une impasse stratégique en plus d’être un crime politique intolérable. Du Congo-Brazzaville, où l’Elysée a également fait décorer de la Légion d’honneur le chef de la Sécurité le mois dernier, jusqu’à Djibouti, où les autorités répriment violemment les manifestations populaires depuis fin janvier, les peuples africains attendent de la France qu’elle cesse de mettre son « savoir-faire » au service des autocrates.
L’association Survie renouvelle donc son appel au gouvernement à mettre fin à toute coopération militaire et policière avec ces régimes, avant que l’Histoire ne l’y contraigne à nouveau.
Source:
http://survie.org/francafrique/burkina-faso/article/burkina-faso-la-france-doit-cesser
Selon un communiqué du gouvernement, des commissariats ont été brûlés, des édifices publics saccagés, des barricades érigées dans plusieurs villes du Burkina Faso... Ce sont principalement les commissariats de Yako (100 km au nord de Ouagadougou), Gourcy (140 km à l'est de la capitale), Koupéla (140 km à l'est de la capitale) et Dori dans le nord du pays, qui ont fait les frais de la fureur des manifestants, selon des sources cités par l'AFP. Un représentant du Mouvement burkinabé des droits de l'Homme et des peuples, interrogé par une radio internationale, a assuré que le commissariat de Pouytenga, ville située à quelques encablures de Koupéla, a subi le même sort. C’est dans ce contexte qu’une vingtaine de détenus se seraient fait la belle.
Intolérable, s’indigne le gouvernement qui s’est fendu d’une déclaration pour rappeler «que nous sommes dans un Etat de droit» et que «les manifestations sont autorisées si elles respectent les dispositions de la loi». Ce même communiqué assure que «le gouvernement prendra ses responsabilités pour que cessent ces agissements contraires aux règles qu’impose l’Etat de droit à chaque citoyen».
D’autres manifestations, plus calmes, ont été signalées à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays, Koudougou (ouest), Gaoua (sud-ouest), Fada N'Gourma (est), Tenkodogo (nord), Pô et Léo (sud). L’Association nationale des étudiants du Burkina (Aneb) projette également une «marche pacifique» dans la capitale, ce mercredi 9 mars 2011.
Ces manifestations interviennent alors que le gouvernement avait ordonné la reprise des cours, suspendus pendant une dizaine de jours suite aux violences qui ont secoué la ville de Koudougou fin février après la mort suspecte d’un élève, Justin Zongo, interpellé par la police de la ville. Ces troubles ont fait six morts (dont trois élèves, un étudiant et un policier) et des blessés graves parmi les manifestants et les forces de l’ordre.
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lu sur le net:
tous les pays ayant accumulé des dettes trop importantes au regard de leur PIB ont été conduits au défaut ou à l'inflation, selon que la dette était libellée dans leur propre monnaie ou dans une devise étrangère. Nous voyons donc bien ce qui risque de se passer : les pays qui ne peuvent pas imprimer de la monnaie vont faire défaut, comme l'Irlande, la Grèce et peut-être d'autres. Les autres, ceux qui peuvent créer de la monnaie, à commencer par les États-Unis, connaîtront l'inflation et des dépréciations monétaires. C'est aussi cela, la leçon de l'Histoire.
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L'ennui est que, normalement, le candidat de la gauche quelque soit son nom, devrait être très très largement en tête. Sarkozy est au plus bas des cotes de popularité, partout la colère monte et... rien. Marine Le Pen qui décolle.
Et bien alors pourquoi ? Mais parce que la gauche se fout éperduement de nous. Mais totalement. Nous ne sommes pas au cœur de ses préoccupations. Le peuple, ce doit être sale, sentir mauvais ou avoir des soucis trop bas de gamme, faut croire.
lire la suite sur Le PostLe climat se gâte, de plus en plus, à la Croix-Rouge burkinabè. Déjà, en mars 2001, une affaire de 674 millions, disparus de la caisse, avait éclaboussé, de fort mauvaise manière, certains responsables de cette ONG. Et elle continue de faire des vagues, le dossier n’ayant pas encore été élucidé. Une autre affaire, tout aussi grave, vient d’éclabousser cette structure dirigée, depuis 25 ans, par Bana Ouandaogo. Des fonds, virés par un partenaire européen, ont été engloutis par la gestion opaque qui règne à la Croix-Rouge burkinabè.
Le Centre sur le changement climatique (CCC) doit être sans doute en train de se mordre les doigts. L’argent transféré à la Croix-Rouge burkinabè pour des sessions de sensibilisation sur les risques potentiels des changements climatiques, serait porté disparu. Au cœur de cette grosse affaire, le Directeur national de cette ONG, Wéléti Maïga. Voici la petite histoire : il a signé, selon des sources concordantes, un protocole d’accord avec le Centre sur le changement climatique sans qu’aucun autre membre de la Croix-Rouge burkinabè n’en soit informé. Ni le Conseil de direction, habilité à statuer, au préalable, sur les offres de partenariats et les différents accords, ni la présidente de la Croix-Rouge burkinabè, habilitée à apposer sa signature sur les différents documents suite à l’approbation du Conseil. C’est le flou total !
Mais, petit à petit, les cartes vont se révéler au grand jour. L’affaire a fait tilt lorsque le bailleur de fonds s’est rendu compte que l’activité en question n’avait jamais été réalisée."Il y a le vital, le simplement normal, le superflu et le luxe.
Et il y a quelques milliards de Terriens qui ne disposent pas du vital
alors/parce que quelques millions de Terriens n'appellent pas le superflu par son nom"