mercredi 3 septembre 2008

A l'occasion de la journée de la femme


je retrouve sur le net, dans un groupe de discussion, la référence de ce poème qu'il y a 37 ans j'avais fait apprendre par coeur à mes élèves de classe de quatrième: un poème

Femme noire, femme africaine,

O toi ma mère, je pense à toi.

O Daman, O ma mère, toi qui me portas sur le dos,

Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,

Toi qui, la première, m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,

Je pense à toi...

Femme des champs, des rivières, femme du grand fleuve,

O toi, ma mère, je pense à toi...

O toi Daman, O ma mère, toi qui essuyais mes larmes,

Toi qui me réjouissais le cœur, toi qui, patiemment, supportais mes caprices,

Comme j’aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !

Femme simple, femme de la nation, ma pensée toujours se tourne vers toi...

O Daman, Daman de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne vers toi,

La tienne à chaque pas m’accompagne,

O Daman, ma mère,

Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,

Etre enfant près de toi. ...

Femme noire, femme africaine,

O toi ma mère, merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils,

Si loin, si loin, si près de toi !

Je t’aime, je t’aimais, je t’aimerais toujours !


jeudi, 13 mars 2008

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