mardi 28 septembre 2010

Otages au Niger ... ou au Mali: vive l'uranium!

...

Voilà ce que je viens de lire dans un forum sur internet...
Les raisons énumérées ci dessous n'ont peut être rien à voir avec l'évènement lui-même (surtout s'il est crapuleux), mais il y a des questions que l'on est bien obligé de se poser...


On s'inquiète de la vie des Français, mais on ne recherche pas les
véritables causes des soucis au Niger:
- Le Niger est le pays le plus pauvre du monde.
- Le Niger à lui tout seul fournit 50% de l'Uranium d'Areva.
- Tout seul il fournit 80% du combustible pour les centrales nucléaires
françaises.
- Il y a une seule centrale électrique au Niger et elle fournit l'électricité à Areva. Pour alimenter la population, le Niger achète son électricité aux voisins.
- Areva achète depuis 50 ans l'uranium du Niger en dessous du prix du marché mondial.
- L'État nigérien n'a pas les infrastructures et les moyens de savoir
combien d'uranium AREVA sort des mines.
- Les gens qui travaillent dans les mines sont des nomades Touaregs qui viennent quelques mois travailler quand ils ont besoin de sous puis repartent. ils travaillent sans protection: Impossible de suivre médicalement des nomades.
- l'argent de l'uranium n'est pas investi dans les régions où il est extrait.
- On ne sait pas exactement combien Areva reverse a l'État nigérien.
- On ne sait pas ce que le pouvoir nigérien fait avec l'argent, on sait
juste qu'il ne va pas au peuple.

Bref, que dans des conditions comme ça des groupes au Niger s'en prennent à Areva ne devrait pas surprendre.

Il suffit d'équité, de justice, de démocratie populaire, d'intégrité, de redistribution des richesses, d'arrêt de l'exploitation et de la corruption, de développement, de respect de l'homme et de la nature etc. et ce genre de situation ne se produirait pas.

...

vendredi 24 septembre 2010

Projet de loi sur l’immigration en France : réaction des évêques

.

Projet de loi sur l’immigration en France : réaction des évêques

En ce mois de septembre, sera présenté à l'Assemblée Nationale le projet de loi sur l'immigration proposé par Monsieur Eric Besson, Ministre.

L'Etat a le devoir d'établir des règles. Dans le domaine de l'immigration, le gouvernement est amené à procéder à la régulation des flux migratoires, prenant en compte le bien commun. Les responsables politiques ont donc à prendre des décisions difficiles, nous le savons bien. Mais, comme évêques catholiques, nous souhaitons dire ce qui, dans le projet tel qu'il est, questionne notre conscience :

La famille est la cellule de base de la société. Pour les migrants, elle joue un rôle essentiel dans leur insertion. Il nous faut combattre toute mesure contribuant à l'affaiblir.

Le droit d'asile
a toujours été défendu par l'Église. Les mesures qui tendent à diminuer le soutien ou les garanties d'une procédure équitable sont inacceptables.

L'intervention du juge des libertés
est indispensable pour entendre la parole des personnes privées de liberté. Retarder cette intervention ou la limiter dans les lieux de plus grande fragilité contrevient à ce droit, y compris dans le cadre de la rétention administrative.

L'aide humanitaire aux migrants en difficulté
ne doit jamais être confondue avec l'activité délictuelle des « passeurs ».

Il serait regrettable que notre pays contribue à ce qu'on appelle la « fuite des cerveaux », dont les pays en voie de développement ont le plus grand besoin.

Avec de nombreux chrétiens qui vivent dans les quartiers les plus pauvres, notamment les communautés religieuses, nous savons ce qu'apportent à notre pays de très nombreux migrants, par leur travail, leur énergie et leur honneur. Nous n'oublions pas les épreuves qu'ils ont dû traverser lors de leur migration.

Nous exprimons également notre reconnaissance et notre soutien à tous ceux qui, personnellement ou en association, se mettent à leur service, dans le désintéressement le plus grand.

Les évêques de la Commission pour la Mission universelle de l'Eglise (CEMUE)
Mgr François Garnier (Cambrai)
Mgr Raymond Centène (Vannes - Pastorale des Gens du voyage)
Mgr Renaud de Dinechin (Pastorale des Migrants)
Mgr Thierry Jordan (Reims)
Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon)
Mgr Claude Schockert (Belfort-Montbéliard - Pastorale des Migrants)
Mgr Marc Stenger (Troyes)

.

mercredi 22 septembre 2010

Dette souveraine : pas d’issue sans inflation et monétisation

.

Dette souveraine : pas d’issue sans inflation et monétisation

...

Le niveau de la dette publique - mais aussi privée - dans le monde développé est tel que son remboursement à sa valeur actuelle est inenvisageable, à moins de vouloir tuer le malade à coup de saignées en prétendant le guérir. Le précédent de l’apurement des dettes de la seconde guerre mondiale - bien supérieures - montre sans équivoque quelle est la seule issue possible hors défaut de paiement. Elle requiert un taux de croissance nominal du PIB supérieur au taux d’intérêt. Ce qui en clair signifie une augmentation sensible de l’activité accompagné par une inflation soutenue.

...

Suspectant la complaisance des politiques, la très vertueuse Europe s’est privée du bras armé de la politique monétaire, en déléguant la responsabilité de la création de la monnaie au seul privé - crédité contre toute vraisemblance d’un meilleur jugement et d’une plus grande prudence en la matière. Funeste erreur. En multipliant sans retenue les créances, qui sont une autre forme de la monnaie, les banques ont gravement compromis la valeur de celle-ci, bien avant que la crise n’atteigne sa phase aigüe.

...

Bien que l’inflation ne soit pas encore apparue, le cours de l’or nous indique que cette menace est bien réelle sur le long terme. A juste titre, les gens n’ont plus confiance dans la monnaie fiduciaire.


Lire l’article en entier :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3053

.

samedi 18 septembre 2010

Vive la poste! colis fracturé et pillé...


J'ai reçu le 2-9-2010 un colis recommandé, fracturé, réparé par la poste, dans lequel une montre a été volée.
(venant de la Suisse et portant l'indication montre sur la bande verte de douane)
La personne habilitée à signer a pris le colis... et me voilà avec un colis vide.

J'ai quand même fait une réclamation en bonne et due forme: SAV 1 01 438 331 1
mais on m'a communiqué un n° de téléphone 0825 311 311 qui me répond en boucle: en raison de trop nombreux appels, veuillez rappeler plus tard

Que me conseillez vous ?

La suite à
http://jacques-lacour.blogspot.com/2010/10/quelques-conseils-pour-les-colis.html

lundi 13 septembre 2010

Circulaire anti-Roms: "vous imaginez une circulaire nommant les Juifs ou les Arabes?"

.

le 13/09/2010 à 12:50

Débat ce matin au sujet de la légalité de la circulaire du 5 août 2010 émise par le ministère de l'Intérieur, signée au nom de Brice Hortefeux par le directeur de cabinet Michel Bart, et destinée à traquer les camps de fortune jugés « illégaux » des gens du voyage « ceux des Roms en priorité ».

Depuis hier, de nombreuses voix se sont élevées, d'associations, de juristes, qui toutes, sans exception estiment que cette circulaire est illégale. Du reste, Eric Besson, sentant venir le vent du boulet, a bien pris soin de souligner qu'il n'était pas informé de l'existence de cette circulaire (à voir ici, toujours aussi franc du collier le camarade Besson).

Cette circulaire, contraire à toutes les normes de droit en vigueur, français et européen, constitue une épreuve pour qui la lit. On y découvre le schéma mental xénophobe qui préside à la démarche intellectuelle de ses auteurs, car la distinction « gens du voyage/Roms » y est permanente, jusque dans le traitement statistique hebdomadaire qui est demandé aux préfets. Cela fait froid dans le dos. Le ministère de l'Intérieur de la République française demande que l'on distingue juridiquement des êtres humains non pas à raison de leur nationalité, mais de leur origine. Depuis quand n'avait-on pas vu ça en France ?

Extraits :

-"300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d'ici trois mois, en priorité ceux des Roms".

-"Les préfets de zone s'assureront, dans leur zone de compétence, de la réalisation minimale d'une opération importante par semaine (évacuation / démantèlement / reconduite), concernant prioritairement les Roms"....

Lire la suite sur le Post

.

samedi 4 septembre 2010

Un roi vieillissant....

INTEGRITE


Un roi vieillissant s'est réveillé un jour et s'est rendu compte qu'en mourant il n'aura pas de garçon dans la famille royale pour le remplacer.
Il était le dernier garçon dans la famille royale dans une culture où seulement un mâle pourrait succéder au trône - et il vieillissait.
Il a décidé que s'il ne peut pas donner naissance à un garçon il adopterait un fils qui alors pourrait prendre sa place, mais il a insisté qu'un tel fils adopté soit extraordinaire au sens réel du mot.
Il a donc lancé une compétition ouverte à tous les garçons de son royaume peu importe leur origine.
Dix garçons ont réussi à cette compétition jusqu'au sommet.
Il y avait peu pour séparer ces garçons quant à l'intelligence, les attributs physiques etc.
Le roi leur dit, " j'ai une dernière épreuve et quiconque arrive à bout de cette dernière deviendra mon fils adoptif et héritier à mon trône ".
Alors il dit, " Ce royaume dépend uniquement de l'agriculture.
Donc le roi doit savoir comment cultiver des plantes. Voici une graine de maïs pour chacun de vous.
Emportez-la à la maison, plantez-la et élevez-la pour trois semaines.
À la fin des trois semaines, nous verrons qui a fait le meilleur travail en cultivant la graine.
Cette personne sera mon héritier - apparent".
Les garçons ont pris leurs graines et sont rentrés pressés à la maison.
Ils ont eu chacun un pot à fleur et ont planté la graine dès leur rentrée à la maison..
Il y avait une énorme excitation dans le royaume puisque les gens attendaient avec souffle de savoir qui sera destiné pour être leur prochain roi.
Dans une maison, un des garçons et ses parents étaient presque navrés quand, après quelques jours de soins intenses, la graine n'a pas poussé. Il ne savait pas ce qui n'allait pas avec la sienne.
Il avait sélectionné le sol avec soin, il avait appliqué la bonne quantité et type d'engrais,
il avait été très obéissant dans l'arrosage avec les bons intervalles, il avait prié sur elle jour et nuit mais toujours sa graine s'était avérée improductive.
Quelques-uns de ses amis lui ont recommandé d'aller acheter une graine au marché et la planter.
Après tout, ont-ils dit, comment est-ce que quelqu'un peut différencier une graine de maïs d'une autre ?
Mais ses parents qui lui avaient toujours appris
la valeur de l'intégrité, lui ont rappelé que si le roi voulait qu'ils plantent juste du maïs, il aurait demandé qu'ils aillent chercher leur propre graine.
Si tu prends n'importe quelle autre graine différente de celle que le roi t'a donnée,
cela serait malhonnête.
Peut-être nous ne sommes pas destinés pour le trône.
S'il en est ainsi donc, laisse, et ne sois pas celui qui va tromper le roi ; lui disent-ils !
Le jour "J" arrive et les garçons reviennent au palais chacun d'eux fièrement exhibant un plant du maïs très fin.
C'était évident que les 9 autres garçons avaient eu grand succès avec leurs graines.
Le roi descend le long du rang où sont alignés les garçons passionnés et demande à chacun d'eux,
"C'est ce qui est sorti de la graine que je vous ai donnée ?" Et chaque garçon répondit, "Oui, votre majesté". Et le roi fait un signe de la tête et descend le long de la ligne.
Le roi finalement arriva au dernier garçon au bout de la ligne.
Le garçon était secoué par la peur. Il était sûr que le roi allait le jeter en prison pour avoir gaspillé sa graine.
"Qu'est-ce que tu as fais avec la graine que je t'ai donnée ?" le roi lui demanda.
"Je l'ai plantée et me suis occupé d'elle diligemment votre majesté, mais hélas, elle n'a pas poussé", dit le garçon en larmes quand la foule l'a hué.
Mais le roi a levé ses mains et a demandé le silence. Alors il a dit ceci : "mon peuple, voici votre prochain roi". Tous les gens étaient confus.
Pourquoi celui-là ? Beaucoup se sont demandés.
Comment est-ce qu'il peut être le bon choix ?

Le roi, ayant pris sa place sur son trône avec le garçon à son côté, dit : "j'ai donné à ces garçons des graines bouillies. Cette épreuve n'était pas pour cultiver le maïs.
C'était l'épreuve de caractère ; une épreuve d'intégrité. C'était l'épreuve ultime.
Si un roi doit avoir une qualité, ce serait celle d'
être au-dessus de la malhonnêteté.
Seul ce garçon a réussi l'épreuve. Une graine bouillie ne peut pas pousser".