jeudi 24 janvier 2013

Je suis parce que nous sommes





Un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d'une tribu africaine. 
Il a mis un panier de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. 
Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps ...... en se donnant la main !!

Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense. 

Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l'un d'entre eux aurait pu avoir tous lesfruits, 
ils ont répondu : "Ubuntu. Comment l'un d'entre nous peut il être heureux si tous les autres sont tristes ?"
UBUNTU dans la culture Xhosa signifie: "Je suis parce que Nous sommes"...♥♥♥

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vendredi 18 janvier 2013

L'histoire des deux frères



L'histoire des deux frères.

Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme. Ils vivaient du travail de leurs champs. Les deux frères cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun... Jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.

Tout commença par un malheureux malentendu entre eux... Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion entre eux... puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.

Un jour quelqu'un frappa à la porte de Louis le frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail, quelques réparations à effectuer...

« Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon petit frère. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de la maison. Eh bien, je voudrais que tu construises un mur de 2 m de haut, car je ne veux plus le voir. »

L'homme répondit : « je crois que je comprends la situation. »

Louis aida son visiteur à réunir tout le matériel nécessaire, puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail.
Mais quelle surprise ! Louis fut totalement bouleversé. Au lieu d'un mur de 2 m de haut il y avait plutôt un pont.

Précisément à ce moment, le petit frère sorti de sa maison et courut vers Louis en s'exclamant: « tu es vraiment formidable. Construire un pont après ce que je t'ai fait. Je suis fier de toi. »
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
« Non attends!. Lui dirent ils. Il y a ici du travail pour toi. »
« Je voudrais bien rester, répondit-il, mais j'ai encore d'autres ponts à construire. »

Auteur inconnu.

(J'ai lu ce conte à la rencontre des migrants dimanche, le 13 janvier, dans l’Église des Chartreux, où nous étions plus de 300 participants à cette belle manifestation de toutes les cultures de Marseille)