samedi 31 décembre 2011

voeux pour 2012

Souhaits pour la joie du monde


Tourne vers nous ton regard, Seigneur.

Fais briller sur nous ton visage.


Bénis ceux et celles que nous aimons.

Garde dans la paix et en santé

nos parents, nos amis.

Fais-toi proche de ceux qui souffrent.

Sois présent à ceux qui sont malades.

Bénis nos enfants, ils sont aussi tes enfants.


Fais que l’année soit bonne.

Fais qu’ensemble nous construisions une année qui soit bonne.

Bénis ceux et celles qui font la paix.

Bénis ceux et celles qui partagent généreusement ce qu’ils possèdent.

Bénis ceux qui nous dirigent.


Bénis tous les membres de notre Église.

Bénis tous ceux qui croient en toi.

Bénis tous ceux et celles qui habitent notre terre.


Tourne vers nous ton regard, Seigneur.

Fais briller sur nous ton Visage.

mardi 20 décembre 2011

Une année à découvrir

Un nouveau départ …

pour une année à découvrir…



Partir, c'est avant tout sortir de soi.
Prendre l'univers comme centre,
Au lieu de son propre moi.
Briser la croûte d'égoïsme
Qui enferme chacun comme dans une prison.



Partir, c'est cesser de braquer une loupe
Sur mon petit monde ;
Cesser de tourner autour de moi-même
Comme si on était le centre de tout et de la terre.



Partir, ce n'est pas dévorer des kilomètres
Et atteindre des vitesses supersoniques.
C'est avant tout regarder,
S'ouvrir aux autres, aller à leur rencontre.



C'est trouver quelqu'un qui marche avec moi
Sur la même route,
Non pas pour me suivre comme mon ombre,
Mais pour voir d'autres choses que moi,
Et me les faire voir.




Dom Helder Camara

jeudi 15 décembre 2011

FERMETURE DE L’AMBASSADE DES PAYS-BAS : Le Burkina perdra plus de 2,6 milliards par an

FERMETURE DE L’AMBASSADE DES PAYS-BAS : Le Burkina perdra plus de 2,6 milliards par an

jeudi 15 décembre 2011


Dans bientôt un an, le Royaume des Pays-Bas fermera son ambassade et sa coopération au Burkina Faso. Pourtant, ce pays est l’un des gros soutiens financiers du Burkina Faso. Chaque année, plus de 2,6 milliards de francs CF sont injectés au Burkina. La moitié va à l’appui budgétaire direct ; l’autre moitié est destinée au financement de programmes de développement et aux organisations de la société civile. C’est donc une manne importante que le Burkina Faso perdra du fait de la mal gouvernance. Le nouveau gouvernement d’extrême droite a décidé d’inscrire le Burkina parmi les pays où il n’estime plus opportun de continuer à gaspiller l’argent du contribuable néerlandais.

Du coup, en plus de l’Etat burkinabè, les organisations de la société civile risquent d’en pâtir. Les efforts tant promis par le gouvernement ne semblent pas s’être traduits dans les faits par des actes concrets suffisants pour convaincre les Pays-Bas de la bonne foi du gouvernement burkinabè. Mais les gouvernants et les citoyens ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes. On ne peut pas en vouloir à un pays sérieux de ne pas vouloir financer les détournements et la corruption. Les diplomates et les citoyens néerlandais qui vivent au Burkina voient chaque année comment certains bonzes de la République s’enrichissent illicitement et impunément.

R. G

Le Reporter


lu sur le faso.net: http://www.lefaso.net/spip.php?article45399

mardi 13 décembre 2011

Afrique de l’Ouest: des millions de personnes menacées par une crise alimentaire grave (Oxfam)

«Des millions de personnes en Afrique de l'Ouest pourraient être sauvées d’une grave crise alimentaire si des actions de prévention à grande échelle étaient menées dans cette région, a déclaré Oxfam (http://www.oxfam.org) aujourd'hui. Les premiers indicateurs disponibles soulignent les risques d’une crise alimentaire en 2012, avec des populations particulièrement à risque en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, au Mali et au Tchad.

C’est donc maintenant qu’il faut investir dans des mesures préventives, a indiqué l’organisation. Les gouvernements de la région, qui ont déjà reconnu la gravité de la crise, devraient redoubler d'efforts pour s'assurer que les populations reçoivent de l’argent pour s’alimenter, de la nourriture pour leur bétail, et que l’aide alimentaire d'urgence soit disponible et prête a être distribuée. Pour Mamadou Biteye Directeur Humanitaire d’Oxfam en Afrique de l’ouest, « La situation semble extrêmement préoccupante pour des millions de personnes en Afrique de l’Ouest, mais le pire peut encore être évité. La crise a été identifiée tôt, et nous savons qu'il existe des mesures simples et rentables qui peuvent être prises pour protéger les populations les plus vulnérables. Cette fois-ci, nous pouvons agir avant que l’urgence ne sévisse ».

Les systèmes d'alerte précoce ont identifié une série de facteurs qui contribuent au déclenchement de cette crise. De faibles précipitations et des niveaux d'eau plutôt bas, des récoltes et des fourrages limités, une diminution des transferts de fonds des migrants, et les prix élevés des denrées alimentaires, concourent tous à causer de sérieuses difficultés. Sur la base des informations disponibles avec les systèmes d'alerte précoce, la production des céréales a chuté, en comparaison avec la moyenne des 5 dernières années. Le Tchad et la Mauritanie ont notamment des déficits de production agricole de plus de 50%, comparée à l’année écoulée. Les réserves nationales sont dangereusement basses, alors que les prix de certaines céréales clés sont 40% plus élevés que la moyenne des 5 dernières années. Alors que les évaluations se poursuivent pour identifier les personnes les plus à risque, les premiers résultats montrent que 6 millions de personnes au Niger et 2,9 millions au Mali vivent dans des régions vulnérables à cette crise, alors qu’en Mauritanie un peu plus de 25% de la population, soit 700 000 habitants, sont à risque et pourraient être confrontés à une insécurité alimentaire sévère. Les données officielles du Burkina sont attendues bientôt, mais il est fait état de prés de deux millions de personnes qui risque d’être affectées. Au Tchad 13 régions sur 22 pourraient être concernées par l’insécurité alimentaire.

En 2010, la région du Sahel en Afrique de l'Ouest a connu une crise alimentaire majeure qui a frappé dix millions de personnes. Mamadou Biteye ajoute que «Les populations se remettent encore de la dernière crise de 2010 et sont extrêmement vulnérables à tout nouveau choc, tels que la hausse des prix alimentaires, les mauvaises récoltes ou la perte de leurs animaux. Ces populations ont besoin d'aide maintenant pour renforcer leur résilience avant l'année prochaine ». Oxfam prépare des actions pour répondre immédiatement aux besoins des personnes les plus vulnérables. L’organisation travaille dans certaines zones affectées pour aider les populations à accroitre leur résilience face à la crise actuelle, et s’apprête aussi à fournir de l’assistance alimentaire. Par exemple en Mauritanie, dans la région de Gorgol, 1 300 femmes organisées en coopératives ont bénéficié de systèmes d’irrigation qui, grâce à une pompe, tire de l’eau d’une rivière jusqu’aux jardins potagers. Au Burkina Faso, Oxfam a déjà démarré une réponse humanitaire, avec le soutien de ECHO, pour aider prés de 50 000 personnes à accéder à la nourriture.

Alors qu’une réponse rapide à la prochaine crise est importante pour la protection des populations en 2012, Oxfam rappelle également que prévenir les prochaines crises nécessitera une action pour répondre aux causes profondes de ces crises et un soutien à long terme aux populations les plus pauvres dans une région où 300 000 enfants meurent de maladies liées à la malnutrition, même en temps dit « normal ».

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Oxfam. »

samedi 10 décembre 2011

lundi 5 décembre 2011

de la part de l'aumônerie de l'hôpital Nord

Comme chaque année, l’aumônerie de l’hôpital Nord nous envoie sa carte de vœux... Je vous en présente ici les quatre pages... pour méditer et vous réjouir de Noël.








dimanche 4 décembre 2011

La famine se profile au Burkina


Point situation alimentaire Sahel -

Déficit dans la bande sahélienne : mobilisation obligatoire pour éviter la crise

Afrique Verte lundi 21 novembre 2011


Résumé : La situation est inquiétante.

- Les récoltes sont déficitaires au Niger : la balance accuse un déficit de 500.000 tonnes (soit 13% des besoins, ce qui est important). Le bilan net (avec les variations de stocks et le solde import export) est estimé à ce jour à un déficit de 20.000 tonnes, mais cette prévision est délicate à estimer précisément.

- Au Burkina, 146 communes sont annoncées à risque alimentaire. On attend une récolte céréalière de 3,8 millions de tonnes, soit 16% de moins que l’an passé.

- Au Mali, on estime que 24% des surfaces réalisées en riz sont perdues et que 40% des surfaces en mil sorgho sont perdues dans la bande sahélienne. 158 communes sont affectées par la sécheresse. Néanmoins, on estime que les récoltes pourraient s’élever à 88% de la production initialement attendue

- Dans les 3 pays, la situation pastorale est inquiétante.

- Dans les 3 pays, on note des hausses des prix des céréales.

Recommandations : les producteurs doivent se mobiliser pour réaliser des cultures de contre saison. Les Etats et leurs partenaires doivent préparer des plans de lutte contre la crise alimentaire qui sévira certainement dans de nombreuses communes de la bande sahélienne.


Jeannette Bougrab : «Je ne connais pas d’islamisme modéré»



Propos recueillis par Didier Micoine et Henri Vernet | Publié le 02.12.2011, 20h53 | Mise à jour : 03.12.2011, 00h11

En Tunisie, au Maroc et en Egypte, on assiste à une poussée des islamistes. Cela vous inquiète-t-il ?
JEANNETTE BOUGRAB.
Oui. C’est très inquiétant. Je ne connais pas d’islamisme modéré.

Il ne faut pas croire ceux qui se présentent - ou que l’on qualifie - de « modérés » ?
Non. L’égalité ne peut pas être à géométrie variable. L’Etat de droit se mesure notamment en fonction du degré ou du respect des droits des femmes et je n’accepte pas l’idée qu’on puisse fonder une Constitution sur la charia, système religieux fondamentalement inégalitaire. La démocratie n’est pas un supermarché où l’on pourrait prendre uniquement ce qui nous fait plaisir.

Ces « modérés » disent que la charia peut n’être qu’une source d’inspiration...
Il n’y a pas de charia light. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentalistes que l’on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des droits et libertés, notamment de la liberté de conscience, car l’apostasie est interdite. Il n’est pas possible de se convertir. Les mariages mixtes ne sont pas reconnus. Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non-musulman. Aux yeux de certains, ce n’est peut-être pas grave si des femmes doivent désormais être voilées ou si demain elles n’ont plus les mêmes droits. Pas pour moi. Je ne transige pas sur cette question de l’égalité juridique. Et il faut être attentif au double langage.

Le discours de la diplomatie française, plutôt mesuré envers ces régimes, devrait être plus ferme ?
Je ne suis pas ministre des Affaires étrangères. Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d’origine arabe. Je sais le prix qui a été payé par les gens qui sont restés de l’autre côté de la Méditerranée, notamment au moment du terrorisme islamiste qui a fait plus de 200 000 morts en Algérie. Je suis d’ailleurs contente de voir qu’à Alger une loi est adoptée pour interdire la constitution de partis politiques par les anciens du FIS.

Alain Juppé a félicité les dirigeants d’Ennahda en Tunisie et du Parti de la justice et du développement au Maroc…
Il ne s’agit pas de rompre les liens diplomatiques avec le Maroc. En 2003-2004, dès les premières années de son règne, Mohammed VI a modifié la Moudawana (Code de la famille) pour réduire la polygamie, la répudiation et interdire les mariages précoces. Va-t-on revenir sur ces textes ? En Egypte, on a vu les violences dont sont victimes les chrétiens coptes. Aujourd’hui, sur la place Tahrir, des femmes sont agressées parce que ce sont des femmes. Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux. Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce qu’elles ne portaient pas le voile.

La France aurait-elle dû être plus exigeante au moment où les nouvelles autorités libyennes ont parlé de charia ?
Le président de la République a assuré que la France serait très vigilante sur la question du droit des femmes et de la liberté religieuse. Les manifestations d’ouvriers, de femmes, de jeunes qui se déroulent en ce moment à Tunis ou au Caire, pour réclamer le respect des principes d’égalité et de laïcité, montrent que les choses ne sont pas jouées. Je me refuse à croire qu’il y aurait une sorte de malédiction sur ces pays arabes, que le choix devrait se résumer entre les dictateurs et l’islamisme, entre la peste et le choléra.

Mais il y a eu des élections…
Parfois la dictature est venue des urnes. Je fais partie de celles qui estiment qu’on peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution. C’est ce qui se passe en Allemagne avec l’article 21 de la loi fondamentale. L’histoire a montré aux Allemands que la démocratie peut être fragile.

Plus de 30 % des Tunisiens de France ont voté pour Ennahda aux législatives…
Oui et cela montre un vrai échec. Alors que les jeunes en Tunisie ont risqué leur vie pour la liberté, les forces conservatrices sont aussi venues de France. Je trouve choquant que ceux qui ont les droits et libertés ici aient donné leur voix à un parti religieux. Je pense à ceux qui, dans leur pays, ont été arrêtés, torturés pour défendre leurs convictions. On leur a en quelque sorte volé la révolution.


retrouvez l'article intégral sur:
http://www.leparisien.fr/politique/jeannette-bougrab-je-ne-connais-pas-d-islamisme-modere-02-12-2011-1749609.php

De la part des indignés de Marseille

Les Indigné-e-s Marseille
Appel aux associations
Nous avons de nombreuses raisons d'être Indignés !

Internationalement : La spéculation, notamment sur les denrées alimentaires, affament les populations. Le marché de l'armement explose. Les paradis fiscaux fleurissent. La libre circulation des personnes est bafouée et les frontières n’ont jamais été si hautes. L'équilibre écologique planétaire est sérieusement compromis.
Le pouvoir de décision échappe aux peuples et même aux gouvernements au profit de la finance.

Nationalement : Les plans d'austérité frappent de plein fouet les précaires (jeunes, étudiants, chômeurs, personnes âgées) et précarise les classes moyennes. Une dette illégitime profite aux actionnaires [et permet de justifier la renonciation aux acquis sociaux]

Localement : Le maire fait la chasse aux Rroms, aux Comoriens et d'une façon générale à tous les immigrés et sans-papier. Il décrète un arrêté anti-mendicité (amende 38 euros). Il augmente la taxe d'habitation, sans concertation et de façon disproportionnée, [pour financer des travaux somptuaires sans consultation des Marseillais]. Il ne réquisitionne pas les logements vides, malgré la loi du Conseil national de la résistance de 1945.

L'indignation est légitime et nécessaire. Mettons en commun nos indignations quotidiennes ! Diffusez notre actualité dans vos réseaux! Participons au grand débat démocratique, apprenons la démocratie réelle à travers nos Assemblées Populaires!

Et réciproquement, sensibilisez-nous à vos luttes afin que nous prenions conscience de vos préoccupations et de vos actions! Nous vous invitons avec le mouvement international des Indignés et celui de Marseille à réunir la force des associations et celle des Assemblées Populaires.

Nous sommes, vous êtes les 99%. Ils sont les 1%. De l'Indignation à la digne action ! Ici comme ailleurs, ne laissons pas les affaires du monde au monde des affaires!

SAMEDI 10 DECEMBRE, JOURNEE MONDIALE DES DROITS DE L’HOMME
CONSTRUISONS NOTRE CAMP !

les Indigné-e-s de Marseille occupent l’espace public.
DES 15H00, SUR LE COURS JULIEN,
Nous partirons à 13h00, pour une marche de l’Hôtel-de-Ville au cours Julien,
lieu de l’Assemblée Populaire et du camp des Indigné-e-s.

ASSEMBLEES POPULAIRES, TOUS LES SAMEDI,
à 14h30, Crs Julien (si mauvais temps au théâtre NO, 14 rue Ferdinand-Rey, 13001 Marseille).

@:indignados.marseille@yahoo.fr Facebook:Les Indignés-Marseille Internet:marseille.indigne-e-s.net