mardi 31 décembre 2013

Dieu n'est pas ce que vous croyez (Jean Marie Ploux)



Je vous offre ce texte pour la nouvelle année
 Extrait:

"Il y a du vrai dans tout ce qui explique que certains puissent considérer la foi comme une illusion. En effet, ce n'est pas parce qu'on désire que Dieu existe qu'il existe. ce n'est pas parce que nous nous révoltons contre la mort qu'il y a une vie après la mort.

Mais ce n'est pas non plus parce qu'on le désire que c'est idiot ou impossible.

Nous sommes tous des êtres limités, fragiles et mortels, c'est entendu. Mais nous sommes aussi des êtres vivants qui refusent d'être enfermés dans leurs limites et dans la mort. Autrement, pourquoi courir les sommets des montagnes, traverser des mers, scruter le fond de l'univers, chercher les mystères de la vie, pourquoi les moines, pourquoi l'art ou la folie des amants?

L'homme de désir est peut-être tout simplement celui qui s'étonne d'être né - une chance sur des milliards ! -, d'être une parcelle de la conscience dans l'univers, d'avoir été aimé et d'aimer et qui trouve trop bête de finir dans un trou…

Les hommes sans désir risquent aussi de renoncer à leur humanité. Cela, encore une fois, ne prouve pas Dieu, mais cela laisse ouvert un horizon.

Et, tout en écoutant les questions posées et les critiques qui lui sont faites, le croyant prend le risque de se tourner vers un visage invisible, d'écouter une parole humaine qui se fait écho d'un autre que l'homme.

Après tout, est-ce différent pour le désir d'aimer et d'être aimé?
Malgré les chansons, les romans et les films innombrables qui nous racontent les difficultés et les échecs de l'amour, nous continuons à aimer et, s'il le faut, nous recommençons…"
(pp.28-29)

vendredi 27 décembre 2013

Noel au Burkina Faso



 




Au Burkina Faso, "d’aucuns pensent qu’une poignée de citoyens détient la majeure partie des richesses, face à une population majoritairement pauvre. 

Appartient également à ce monde opprimé et démuni, l’immense foule des pauvres, incapables de se nourrir, de se soigner ou d’accéder à une formation adéquate pour préparer leur avenir….

Nombreux sont les chômeurs, les diplômés sans travail, les prisonniers qui croupissent dans les maisons d’arrêt sans jugement, nombreux sont les victimes d’injustice, des crimes de sang ou des crimes économiques…

"Il est préférable de prévenir les troubles sociaux et les guerres que de les provoquer et d’essayer de les arrêter après qu’elles ont éclaté." 


Extrait de l'homélie, pour la messe de Noël 2013, de l’archevêque de Ouagadougou, Monseigneur Philippe Ouédraogo.

jeudi 26 décembre 2013

Que Noel apporte la paix dans tous vos coeurs....

Je reste fasciné par cette image dessinée par la petite Thérèse de Lisieux
pour un de nos confrères qu'elle parrainait...
Ce confrère est rentré tôt d'Afrique, miné sans doute par une tumeur au cerveau...

A un moment de sa vie, il a été pris de doute, comme nous pouvons l'être parfois:
Nous sentir si indigne de l'amour que nous en craignons le jugement:
en effet, nous faisons si peu (et parfois rien du tout)
par rapport aux immenses détresses que nous côtoyons (et que nous refusons parfois de voir)...

Alors, tendrement, Thérèse lui dessine cette image qui va si bien pour Noël:
"Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait si petit pour moi;
je l'aime, il n'est qu'amour et miséricorde".



Je vous souhaite à toutes et à tous de l'aimer si fort
qu'il en transfigure vos vies... et vous tourne vers les plus petits.
Alors, ce sera la plénitude de l'accomplissement de Noël.

mardi 17 décembre 2013

Virons Duflot pour insuffisance de résultats!



Sans-abri : la demande d'hébergement toujours en hausse (Libération 16/12/2013)

Le 115, qui gère les places d'hébergement d'urgence, est saturé. En régions, 70% des demandes restent sans réponse, et 47% à Paris.

Avec l’arrivée du froid, la demande d’hébergement pour les sans-abri a augmenté de 15% en novembre, mais le 115, qui gère les places d’urgence, est toujours saturé, avec 70% de demandes insatisfaites en province et 47% à Paris, selon le dernier baromètre du 115.

Malgré les places supplémentaires débloquées pendant la période automnale et hivernale, «seul un tiers des personnes pouvaient être hébergées en novembre dans les 37 départements» étudiés par le baromètre en province et «la moitié à Paris», précise lundi dans un communiqué la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), qui gère ce baromètre.

Les résultats du baromètre «montrent une augmentation de 15% des demandes d’hébergement par rapport à l’an passé, soit 10 000 demandes supplémentaires. Ces demandes sont en hausse de 8% par rapport à septembre et de 3 % à Paris en journée», selon la Fnars. Plus précisément, ce sont les demandes de personnes isolées qui augmentent, et notamment celles des hommes seuls, qui le reste de l’année font moins appel au 115. Ils «sollicitent plus fortement le 115 à cette période lorsque les capacités sont renforcées», car ils «savent alors que le 115 aura plus de solutions d’hébergement à leur proposer».

Davantage de places à attribuer, trop de demandes

En novembre, les personnes seules représentaient 37% des appelants dans les 37 départements (contre 32 % en septembre). A Paris, la forte augmentation des demandes des hommes seuls depuis la rentrée (+ 44%) en fait le public principal du 115 en novembre (63% des demandes sont faites par des hommes, contre 29% dans les 37 départements où les demandes des familles restent majoritaires).

Si les attributions de places d’hébergement ont augmenté de 16 % par rapport à l’hiver dernier à la même période dans les 37 départements, «70% des demandes restent toujours insatisfaites dans les 37 départements, et 47 % à Paris», insiste la Fédération.

«Derrière ces chiffres se cachent des personnes qui ne réussissent pas à joindre le 115, qui entendent des refus faute de places disponibles ou qui changent de type d’hébergement au bout de un ou plusieurs jours avec des ruptures de prise en charge dangereuses pour les personnes», souligne la Fnars, qui déplore une nouvelle fois «la logique des plans hiver qui maintient les sans-abri dans un système de portes tournantes et d’hébergement de courte durée sans perspective d’accès au logement».

jeudi 28 novembre 2013

de Thérèse à un missionnaire

cette image fut envoyée par Thérèse de l'Enfant Jésus à un missionnaire père blanc qu'elle parrainait depuis de nombreuses années



Il meurt lentement


samedi 16 novembre 2013

informations, quand tu nous tiens !


J'ai mal au Mali


Un peu de respect, Madame Taubira, et vous serez respectée...



Un peu de respect, Madame Taubira,
et vous serez respectée...

Jamais je ne pourrai accepter les injures stupides et racistes
qui ont été proférées contre vous.
et je les condamne!

Mais je reste profondément écœuré
par l'immense mépris que vous avez manifesté
à l'égard des autorités religieuses de ce pays
à l'égard des foules immenses rassemblées
pour contester vos projets de changement de civilisation
à l'égard des parlementaires que vous avez contraint
à voter vos lois sans vraiment discuter
à l'égard de tous ceux qui voulaient de vrais débats
et dont vous avez étouffé la voix avec l'aide de la presse.
à l'égard de ceux qui manifestaient pacifiquement
et que vous avez traités comme des délinquants.

Ce n'est pas beau de se moquer ainsi de ceux
qui ne partagent pas vos idées
Ce n'est pas beau de crier victoire pour humilier
ceux qui n'avaient pas voté pour vous
Ce n'est pas beau de ne pas écouter la voix
de ceux qui avaient voté pour vous, mais ne le referont plus.

En donnant tous les pouvoirs à la gauche,
ce n'est pas forcément une société libertaire qu'ils voulaient
mais de vraies initiatives de gauche sur l'économie,
et là vous nous avez trahis...

Jamais je ne pourrai accepter les injures stupides et racistes
qui ont été proférées contre vous.
et je les condamne!

mais, si des gens sont fâchés contre vous,
c'est que vous leur avez manqué de respect...

"on migre"



Quand la dette assassine les économies.
Quand l’aide publique se mue en outil colonial.
Quand le FMI règne.
Quand Areva profite.
Quand Monsanto stérilise.
Quand Total exploite.
Quand le président obéit aux intérêts privés (les siens comme ceux de ses amis).
Quand la faim ne quitte plus les corps.
Quand la pauvreté est la norme.
Quand la survie est impossible.
Quand la police cogne.
Quand l’armée attaque.
Quand les femmes n’ont pas de droits.
Quand Frontex assassine.
Quand les enfants travaillent.
Quand la terre est privatisée et polluée.
Quand la dictature dicte.
Quand la solidarité internationale est une fable.
Quand le changement climatique assèche.
Quand l’eau potable est inaccessible.
Quand on meurt à 36 ans.
Quand on n’a pas de travail.
Quand on n’a pas de droits.
Quand on est persécuté.
Quand on vit dans un pays devenu zone franche.
Quand on est prisonnier.
Quand on a peur.

On migre.

Le CADTM aurait pu faire un énième communiqué de presse pour rappeler sa révolte profonde contre les crimes qui consistent à pousser des milliers d’individus dans des embarquements de fortune pour rejoindre un horizon d’espoir.
Le crime d’un système capitaliste qui opprime, affame, réprime, enferme, condamne la très grande majorité de la population.
Comme la misère est mise en concurrence, il y a des endroits où elle semble meilleure ou tout simplement sur-vivable.

On aurait pu ré-analyser les causes des migrations, faire une critique d’un système meurtrier sous l’angle « dette et migration » |1|. Expliquer d’où vient l’inexplicable. Comprendre ce que l’on sait déjà.

Être loin du vomi médiatique des grands médias et des politiciens de tout bord, qui à chaque nouveau drame commentent le bilan, comptent les corps, sortent les chiffres.

Loin des responsables qui font semblant de découvrir l’horreur pour la première fois en se gargarisant d’un fatalisme qui renvoie le naufrage dans le seul champ du phénomène naturel. Inévitable. Tristement banal.

Loin des agitations politiciennes qui consistent à faire croire que la mise en place de nouvelles mesures, identiques aux précédentes, vont remettre l’humanité en selle.

Il y a des frontières, des murs, des barbelés, des mers, des océans.
Il y a des passeurs, des barques, des bateaux, des soutes.
Il y a Frontex et son armée.
Il y a des politiques migratoires et des politiciens pillards.
Il y a des papiers et des sans-papiers.
Il y a des guerres et des réfugiés.
Il y a des centres fermés et des expulsions.
Il y a des injustices, des crimes, des morts.

Il n’y a pas de mot.

Il y a l’extrême droite qui monte au point qu’en Grèce, des citoyens étrangers sont obligés de fuir leur pays d’adoption pour échapper à Aube Dorée.
Il y a des Roms qu’on persécute aux quatre coins de l’Europe.
Il y a les Afghans à qui on refuse le statut de réfugié.
Il y a tous les autres.
Il y a notre silence quotidien.
Il y a la rage et la colère.
Il y a des responsables.
Il y a des luttes.



par Pauline Imbach de CADTM

jeudi 7 novembre 2013

Mon frère Jean s'en est allé



Mon frère Jean s'en est allé...
le dimanche 20 octobre 2013 au matin.
Il avait un cancer et ses reins ont lâché.
Il est parti en quelques jours
après avoir dit "au revoir" à ceux qu'il aimait.

 


C'était un bon grand frère.
Il aimait venir me chercher à l'aéroport
il me prêtait une voiture pendant mes congés
Il m'a beaucoup soutenu dans ma mission.

 


Il m'invitait à son chalet (dont j'avais une clé).
Il aimait la montagne.
en juillet 2012, nous sommes montés sur la crête
pour y admirer ensemble le Mont Blanc.
je garde un souvenir ému de cette balade.

 


Il est aujourd'hui sur d'autres sommets.
"La vie c'est un peu de temps qui nous est donné
pour apprendre à aimer
et nous préparer à la rencontre de l'éternel Amour".
Aujourd'hui, Jean, tu vis cette Rencontre.






samedi 12 octobre 2013

Lampedusa, l'hypocrisie absolue

Lampedusa,
l'hypocrisie absolue

MICHEL COLLON : "Cette fois, on va faire quelque chose!". Vous y croyez encore à ces nobles promesses des dirigeants européens ? Ils versent des larmes de crocodile mais en réalité ce sont eux qui poussent ces malheureux dans les embarcations des passeurs mafieux. Ce sont les multinationales européennes qui pillent ces pays du Sud, et ce sont les dirigeants européens qui leur imposent l'obéissance. En plus, en 2007, sept pêcheurs tunisiens accusés d’avoir « favorisé l’entrée irrégulière d’étrangers sur le sol italien » ont été poursuivis par la justice italienne, mis en prison et ont vu leur bateau placé sous séquestre : ils avaient porté secours à des migrants dont l’embarcation était en train de sombrer et convoyés jusqu’à Lampedusa. Union européenne, reine des hypocrites !

vendredi 11 octobre 2013

Une guerre mondiale ?

Ma fille: c'est quoi une guerre mondiale?
Moi: Ben, c'est une guerre ou tout le monde se fait la guerre.
Ma fille: Hein! Même les filles?

vendredi 4 octobre 2013

A propos de Jean-Jacques Debacq, très haut fonctionnaire...

L’hypocrisie du système éclate dans toute sa laideur !

Le site Médiapart vient de révéler que le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq, fait payer par son administration – c’est-à-dire par vos impôts ! – les contraventions de son véhicule de fonction, y compris celles du dimanche.

Il se débrouille même pour échapper au retrait de point quand sa voiture est flashée par l'arrière et qu'on ne peut pas apporter la preuve qu'il était bien au volant. "Très sincèrement, je ne sais plus du tout où j'étais" répond-il par exemple à propos d'un excès de vitesse du 14 juillet 2013…

Ainsi, ce haut fonctionnaire qui réclame la plus grande sévérité même pour les petites infractions [« Si vous me demandez s’il faut retirer un point pour les petits excès de vitesse, ma réponse est un “oui” ferme, car c’est là la vraie sanction, qui vaut pour tous. » déclarait-il aux députés en 2011], qui s'enorgueillit de diriger le plus grand centre de traitement des PV (11 000 m2 !) et qui rêve d'étendre ses "services" à l'Europe tout entière, s'affranchit, sans aucun scrupule, des limitations de vitesse et des sanctions qu'il applique si rigoureusement aux autres.

Rassurez-vous, il n'est pas schizophrène.

Il est tout simplement très bien placé pour savoir que les beaux discours sur les radars sauveurs de vies, la sécurité routière élevée au rang de "priorité nationale", ne sont que des écrans de fumée pour dissimuler une gigantesque machine qui  crache 60 000 PV par jour, et qui rapporte beaucoup… à beaucoup de monde.

Si vous voulez en savoir autant que lui,  cliquez ici.

Regardez notre enquête au cœur du business de la sécurité routière.
Et n'hésitez pas à transférer cet email à vos amis : tous les Français doivent savoir.


Christiane Bayard
Ligue de Défense des Conducteurs

jeudi 3 octobre 2013

Manuel, souviens-t-en...

Politique - le 1 Octobre 2013
le ministre de l’intérieur va-t-il entendre cet appel à la mémoire ?

Manuel, souviens-t-en...




"Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche.

La tribune:

Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.
Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation. Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc « vocation », selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l’as pas fait et je comprends parfaitement, de même que je comprends totalement ton souhait de devenir français. Cela sans l’ombre d’un doute.

Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en
 Espagne pour combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort (1), Manuel. Des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de la Jarama, en 1937. Je ne te demande aucun remerciement, ni certainement pas la moindre compassion. Je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu’il ait fait ce choix, quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n’avais que neuf ans et ma sœur, dix-huit.

La guerre mondiale est venue. Et les camps nazis se sont aussi ouverts aux Tziganes. Tu le sais. Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d’Espagnols se sont engagés dans la Résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l’âge puisque il est né en 1923. Georges Séguy et d’autres sont entrés en résistance à seize ans. Je ne lui reproche aucunement de ne pas l’avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la Résistance contre le franquisme, puis ensuite contre le nazisme et le fascisme. Contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient «vocation» à retourner ou à rester dans leur pays d’origine, ces «étrangers, et nos frères pourtant»…

Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour
 devenir ou être membre de l’Union européenne: 
le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m’en étais fortement inquiété à l’époque. En tant que député, je suis allé à Bruxelles, auprès de la Commission, pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m’a souri au nez, figure-toi.

Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? Ces pays d’origine ne sont pas des dictatures, c’est certain. Mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant. Alors toi, l’Espagnol devenu français, tu ne comprends pas? Fuir son pays, tu ne comprends pas? Toi, tu ne comprends pas que personne n’a «vocation» à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adepte de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais pourtant que le mot «race» va disparaître de nos lois. À juste titre car il n’y a pas de races, juste une espèce humaine. Et les Roms en sont.

La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pas sur de pauvres individus qui n’en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»
Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Tes propos me font gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour «ça»?

Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus «ces étrangers, et nos frères pourtant».
(1) En 1953

samedi 21 septembre 2013

Les 10 métiers qui rendent le plus heureux

Aider l’autre semble être la principale source de bonheur au travail, si l’on en croit un classement publié par le magazine Forbes. Fait notable : la quasi absence des métiers de la finance parmi ce classement.

Porter secours, soulager les âmes et les corps en détresse… Aider l'autre est au cœur des trois métiers qui arrivent en tête de ce classement : homme d’église, pompier et physiothérapeute. Ce top 10 a été établi à partir d’enquêtes réalisées par la National Organization for Research de l'université de Chicago, aux États-Unis. Certains peuvent faire rêver, d’autres peuvent surprendre…

Les 10 métiers qui procurent le plus de bonheur

 

1er) Les hommes d’Église : l’amour de l’autre, l’écoute et l’entraide semblent remplir de joie ces serviteurs de Dieu, qui arrivent en tête de ce classement.

2e) Les pompiers : un sondage révèlerait que plus de 80 % des soldats du feu sont heureux dans leur métier. Comme les hommes d’église, il semblerait que ce soit l’assistance et la protection d’autrui qui apportent du bonheur à ces professionnels du sauvetage.

3e) Les physiothérapeutes : ces professionnels de la rééducation trouvent quant à eux leur bonheur dans la deuxième vie qu’ils contribuent à donner à des personnes blessées ou handicapées. C’est donc encore un métier d’assistance à l’autre qui prend la troisième place de ce classement. L’individualisme serait-il donc source de tristesse au travail…

4e) Les écrivains : même si beaucoup d’entres eux ont un statut précaire, ces professionnels de la plume trouvent leur satisfaction dans l’autonomie qu’ils ont. Les éditeurs ne semblent donc pas être les pires employeurs du moment.

5e et 6e) Les professeurs spécialisés et les enseignants généralistes : enseigner, aider des jeunes en difficultés, le plaisir de la transmission du savoir semble être encore source d’un grand épanouissement personnel.

7e) Les peintres et les sculpteurs : l’art, l’expression même d’une identité, la possibilité de laisser une trace de son passage sur terre. Une passion qui stimule bon nombre de professionnels même si beaucoup vivent dans des conditions précaires. C’est ce que l’on appelle l’art pour l’art ou l’amour de l’art.

8e) Les psychologues et psychanalystes : Il semblerait que ces professionnels du psychique trouvent leur bonheur en écoutant et en tentant de résoudre les problèmes de leurs patients. Une thérapie peut-être, que le magazine Forbes résume non sans humour : "les psychologues ne sont peut-être pas en mesure de résoudre les problèmes des autres, mais il semble qu'ils ont réussi à résoudre les leurs."

9e) Les agents financiers de vente de services : ce métier d’argent n’arrive qu’en 9e place de ce classement. L’argent ne ferait-il plus tant le bonheur que cela ? Pas sûr. Selon Forbes, ces professionnels, qui proposent des prêts et autres opérations d’endettement, sont payés 90 000 dollars, soit 68 000 euros, pour 40 heures de travail derrière un bureau.

10e) Les ingénieurs de chantier : pour le magazine Forbes, la raison du succès de ce métier est que ces professionnels ressemblent à de grands enfants qui jouent au Lego… Drôle de vision du métier d’ingénieur de chantier qui nécessite de grandes qualités pour gérer l’ensemble d’un chantier : matériaux, planning, budget, personnel… ainsi que la bonne marche technique et financière, jusqu’à la livraison finale.


Avant ce classement, Forbes a établi celui des métiers qui rendent le moins heureux. La majorité de ces professions étaient des activités de bureau très bien payées. Soit l’exact inverse des métiers qui rendent le plus heureux si l’on en croit  ce nouveau classement. Il semblerait donc que la maxime "l’argent ne fait pas le bonheur" soit toujours aussi vraie.

Angel Herrero Lucas, OrientationsMis en ligne le Lundi 12 Mars 2012

samedi 14 septembre 2013

Comment les choses évoluent

A ceux qui pensent qu'un droit est acquis a vie, 
voilà comment une jeune femme pouvait se balader 
à Kaboul dans les années 70



Enfance...pour se construire


mercredi 4 septembre 2013

Les armes chimiques utilisées près de Damas proviendraient de l’Arabie saoudite



Les armes chimiques utilisées près de Damas proviendraient de l’Arabie saoudite

Réseau Voltaire
Des Contras syriens ont confirmé à une correspondante de l’agence états-unienne Associated Press (AP) leur propre responsabilité dans l’incident à l’arme chimique rapporté le 21 août 2013 aux environs de Damas. Selon ces « rebelles », il se serait agi d’un « accident » dû à une mauvaise manipulation, par eux-mêmes, des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l’Arabie saoudite.
Des « rebelles » syriens de la Ghouta, la région agricole de Damas, ont avoué à la journaliste états-unienne Dale Gavlak qu’ils étaient eux-mêmes responsables de l’incident chimique du 21 août, le même que les Etats-Unis et la France invoquent maintenant pour accuser le régime syrien d’avoir eu recours à l’arme chimique.
Les Contras ont expliqué à la journaliste états-unienne, qui menait sa propre enquête sur place, qu’il s’est agi en fait d’un « accident » survenu à cause de la mauvaise manipulation par eux-mêmes des armes chimiques fournies par l’Arabie saoudite [1].
Les « rebelles » ont également déclaré a Dale Gavlak qu’ils n’avaient jamais été formés au maniement des armes chimiques et qu’ils ignoraient même qu’ils étaient en possession de ce type d’armement.
Selon les témoignages recueillis par la journaliste états-unienne, ces armes chimiques étaient destinées au Front al-Nousra, classé par le gouvernement des Etats-Unis comme organisation terroriste en raison de son allégeance à Al-Qaeda.
Aussi bien les « rebelles » que leurs familles et la population de la Ghouta ont accusé le prince saoudien Bandar ben Sultan, le patron des services de renseignement de
l’Arabie saoudite, d’être le fournisseur des armes chimiques envoyées au Front alNousra.
[1] « EXCLUSIVE : Syriens In Ghouta Claim Saudi-Supplied Rebels Behind Chemical Attack », par Dale Gavlak et Yahya Ababneh, MinPressNews.com, 29 août 2013.

lundi 29 juillet 2013

REMETTRE LES BANQUES A LEUR PLACE

9 MESURES URGENTES POUR REMETTRE LES BANQUES A LEUR PLACE

1. Interdire immédiatement certaines opérations spéculatives 

2. Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires 

3. Permettre à la Banque Centrale Européenne (BCE) de prêter directement aux Etats 

4. Interdire le Shadow Banking System

5. Interdire aux banques d’avoir des relations avec les paradis fiscaux 

6. Lever le secret bancaire 


7. Taxer les banques et l’ensemble des transactions financières 


8. Envisager les sauvetages bancaires d’une toute autre manière 


9. D’une banque publique à la socialisation du secteur bancaire

vendredi 21 juin 2013

Le Père Etienne Renaud vient de nous quitter...



Notre confrère Étienne vient de nous quitter.
à la suite d'une opération à cœur ouvert
pour un changement de valve.
C'était un homme très cultivé, un grand priant,
une capacité de relations extraordinaire.
Il a travaillé longtemps au Yémen,
il a été directeur du PISAI à Rome
(institut pontifical d'études arabes et islamiques),
Il a été notre supérieur général...
et avec tout ça, il a gardé une grande humilité.
Il avait 76 ans.

.

dimanche 9 juin 2013

J'ai mis ma généalogie sur internet

Je me suis enfin décidé à mettre en ligne ma généalogie.

Voici le mot d'introduction:



Bienvenue dans ma généalogie.. à 95% Lorraine.

Je cherche les descendants des couples (aidez moi!)
= Demange Lacour et Marie Lartillot de Mamey
= Cuny Marchal et Anne Cuvillier de Lironville
= Demange Claude et Elisabeth Charlemagne

Je travaille aussi sur les patronymes PEROT, HELLUY, BRICE, PETITJEAN (de Bru) et mon seul patronyme non lorrain: JÄGER

Ma généalogie est un immense brouillon et je dois tout aux cousins et aux amis de l'UCGL et à Mme Longstaff... J'hésitais à la partager mais ce serait dommage de la garder pour moi tout seul! Alors corrigez là!
(J'ai passé 28 ans au Burkina Faso)

Et voici le lien:



Bonne visite à tous, et aidez moi à la compléter et à la corriger!

vendredi 7 juin 2013

De l’école à la justice, cette offensive insidieuse de la théorie du genre

De l’école à la justice, cette offensive insidieuse de la théorie du genre

La ministre de la Justice Christiane Taubira vient d'annoncer que les magistrats devront participer à un séminaire portant sur les "violences et discriminations à raison de l'orientation sexuelle". Le SNUipp-FSU, principal syndicat d'instituteurs et de professeurs des écoles, encourage les enseignants à sensibiliser les enfants à la diversité des familles. 

 

Atlantico : Les magistrats vont recevoir une formation à la lutte contre les discriminations en matière d’orientation sexuelle. Le SNUipp-FSU, principal syndicat d'instituteurs et de professeurs des écoles, entend participer dans les maternelles et les collèges à cette campagne de sensibilisation. Assiste-t-on à une accélération du phénomène "mariage pour tous" ? 

 

Bertrand Vergely :  On n’assiste pas tant à une accélération du phénomène "mariage pour tous" qu’au dévoilement de sa partie cachée. Quand il a été question du mariage pour tous, nombre de ceux qui se sont prononcés pour l’ont fait en pensant être tolérants et donner aux homosexuels le droit de s’aimer. Ils n’ont nullement aperçu ce qu’il y avait derrière. Christiane Taubira dans son discours de clôture de la loi du mariage pour tous a annoncé qu’elle désirait une "nouvelle humanité". On y est. Nous n’assistons pas à une accélération du mariage pour tous et de la tolérance. Nous assistons au début des choses sérieuses. Le véritable mariage pour tous avec ses conséquences est en train de se mettre en place.

Vincent Peillon, ministre  de l’Education, a expliqué que le but de cette campagne de sensibilisation était d’émanciper l’élève "en l’arrachant à ses déterminismes sociaux et familiaux". Il a appelé de ses vœux pour cela à la "déconstruction de la différence sexuée". Nous avons là le véritable enjeu du mariage pour tous. Prônant en apparence la tolérance pour tous afin de plaire à la foule, son but est en réalité de déconstruire la différence sexuée afin de produire une nouvelle humanité. 

Il s’agit là pour la gauche d’une nécessité vitale. Se proposant comme but d’être la religion de l’humanité capable de sauver celle-ci, mais incapable d’y parvenir actuellement sur le plan économique, celle-ci a absolument besoin d’un marqueur idéologique. Le mariage pour tous est pour elle une aubaine. Grâce à lui, elle va pouvoir apparaître comme la force qui change le monde.

Faut-il s’en inquiéter ? 

Bien évidemment, ce qui est en train de se passer étant d’une violence inouïe......

lire la suite sur Atlantico 



Bertrand Vergely est philosophe et théologien.
Il est l'auteur de plusieurs livres dont La Mort interdite (J.-C. Lattès, 2001) ou Une vie pour se mettre au monde (Carnet Nord, 2010).





dimanche 2 juin 2013

Lettre ouverte à l'abbé Grosjean et ceux qui le suivent.

Lettre ouverte à l'abbé Grosjean et ceux qui le suivent.

Monsieur l'abbé,
Permettez-moi d'abord de me présenter. Je suis un catho de la base. Je vais à la messe tous les dimanches, je prie tous les jours, je participe aux préparations liturgiques dans ma paroisse. A ce titre, je fais partie du conseil paroissial.

Je fais au moins une retraite chaque année. J'essaie de me mettre à la disposition des gens qui en ont besoin. Je suis marié. J'ai 6 enfants dont une adoptée et j'ai 4 petits enfants (avant la fin 2013, ils seront 7)... J'ai enseigné 36 ans dans une école libre des cours de math et de religion catholique. J'ai participé et je participe encore à des tas de mouvements chrétiens qu'il serait trop long de vous énumérer ici. Si je vous dis cela, ce n'est certainement pas pour me vanter ou pour vous "plaire", c'est simplement pour que vous voyez quelle genre de chrétien je suis.

Je vous connais mal, forcément. Je sais que vous êtes très "actif" sur Twitter... Mais quand je vous pose des questions sur le même Twitter, je n'ai pas de réponse. Alors, je vais profiter de la possibilité de dépasser les 140 caractères pour vous parler plus longuement.

Vous avez l'air de trouver tout à fait normal que l'Eglise intervienne dans la question du mariage gay qui en fait ne concerne pas l'Eglise. Pour l'Eglise, il n'y a pas de mariage entre deux personnes du même sexe. Et je suis d'accord avec ça. Mais de quel droit empêchez-vous deux non catholiques de même sexe de se marier ? Vous sortez de votre rôle grisé par un hypothétique "Printemps français" où les catholiques auraient eu un rôle prépondérant. Alors, vous commencez par critiquer le Gudd, le FN, Civitas, le Groupe Identitaire tout en sachant que sans eux, on ne parlerait pas tant de vous. Ces gens-là sont bons pour grossir le nombre de manifestants mais sont mauvais si on parle de casse. C'est chrétiens, ça, d'après vous ? D'ailleurs vous vous indignez des 293 arrestations qui ne concernent que ces groupes-là. Vous voulez sauver ce que vous condamnez. Est-ce cela le bien ? Puisque d'après vous il y avait 1 million de manifestants, les arrestations ne concernent donc que 0,0293 % des manifestants. Reconnaissez avec moi que c'est franchement peu si l'on fait une comparaison, comme vous le faites, avec les arrestations du Trocadero.

Vous vous voyez déjà dans une chrétienté retrouvée, ardente, victorieuse... Mais M. l'abbé, ce n'est pas ce que le Christ vous demande. La chrétienté, c'est terminé. Parce que tout simplement les non-chrétiens ont aussi des droits. Nous pouvons vivre notre religion dans le sein de la société. Nous pouvons même, par notre témoignage, plus que par nos paroles, essayer d'évangéliser encore et encore. Mais nous n'avons pas le droit de diriger toute la société et nous n'aurons plus jamais ce droit-là. Il faut en faire votre deuil. Ou bien, comme moi, vous considérez ce fait comme une chance car dans une société démocratique les droits des chrétiens sont respectés.

Venons-en à vos "arguments" contre le mariage homosexuel des non-catholiques. Vous dites que la base même de la société va être altérée, que c'est la porte ouverte à tous les abus et vous les citez : polygamie, zoophilie, mariages consanguins... Ecoutez : ici, en Belgique, il y a 10 ans que les homosexuels peuvent se marier. Venez voir, lisez la presse belge, fondez-vous dans la population belge. Rien de tous ces abus ne pointe à l'horizon. Ce ne sont que des fantasmes. Et si ces abus devaient un jour se réaliser, le mariage homo n'en serait pas plus responsable que toutes les composantes de la société. Vous voulez à tout prix présenter les homosexuels comme le bouc-émissaire idéal... Autrement dit, vous condamnez d'avance : vous faîtes un procès d'intention. Et ça, M. l'abbé, ce n'est pas chrétien du tout. C'est ce genre de procès qu'a subi Jésus-Christ. Reconnaissez avec moi que c'est la base même d'une vie de Chrétien. Imaginez qu’on dise que l’ordination d’un prêtre favorise la pédophilie !!!

Vous parlez aussi beaucoup des enfants de ces couples du même sexe. Vous annoncez fièrement qu'ils ne seront sûrement pas tout à fait heureux, qu'il leur manquera ce qu'il faut pour atteindre le bonheur... etc. Là aussi, vous cherchez un bouc émissaire. Parce que des enfants malheureux, il y en a des tonnes pour le moment. C'est un enseignant qui vous le dit. Et ils appartiennent à toutes sortes de famille : famille unicellulaire, famille monoparentale, famille recomposée... Il n'y a pas un seul genre de famille qui est à l'abri de cette catastrophe. Et je vous le dis tout net : un couple homosexuel donnera une garantie que les autres types de familles ne pourront jamais donner tout à fait. C'est l'amour désiré : un couple de même sexe est obligé de passer par l'adoption pour avoir un enfant. J'ai moi-même fait tout le parcours du combattant pour adopter notre petite fille qui venait d'Haïti. Nous avons été interrogés à maintes reprises, nous avons fait l'objet d'un profil psychologique et d'un profil socio-culturel. C'est cela que feront les couples de même sexe qui voudront adopter. Et, comme pour les autres candidats adoptants, certains seront refusés. Ce qui n'est jamais le cas pour des enfants biologiques. C'est une belle hypocrisie, M. l'abbé, d'avancer vos arguments. Vous surfez sur la vague "mais où va-t-on ?" Alors qu'on y est déjà dans ce "où" !

Pour encore mieux me faire comprendre, je vais faire une comparaison avec le divorce. Je l'avais fait en tweets, mais vous ne m'avez jamais répondu.

Vous le savez, le divorce chrétien, cela n'existe pas. Or le divorce laisse derrière lui toutes sortes de dégâts bien visibles. Il y a parfois des enfants qui sont blessés à vie par le divorce de leurs parents. Il y a des adolescents qui se suicident parfois de cela. Quand donc descendez-vous dans la rue pour défendre ces enfants ???? Jamais !
Alors pourquoi le faites vous pour les futurs enfants hypothétiquement malheureux des couples de même sexe ???

Vos arguments ne tiennent pas la route, M. l'abbé. Et vous êtes en train d'emmener des tas de chrétiens dans le mur de l'irraisonné ! Allez, je vous donne encore un exemple du manque de fondé de vos positions. Vous dites "un papa, une maman, pour chaque enfant". Dois-je vous rappeler ces multitudes de petites filles orphelines élevées dans des couvents de religieuses ? Ces enfants n'avaient "pas de papa" et sept ou huit mamans. L'Eglise elle-même organisait ces "familles" monoparentale et « polygames ». Maintenant, heureusement, un couple de même sexe, désirant un enfant, voulant l'aimer pourra le soustraire d'un orphelinat du Tiers-Monde et ce sera très bien ainsi.

M. l'abbé, vous avez à faire un travail énorme avec les chrétiens. N'allez pas à l'extérieur faire "votre" loi. Venez en aide aux couples en détresse, aux enfants mal-aimés, allez visiter des couples chrétiens séparés, venez en aide à l’adolescent en rupture avec ses parent parce qu’il est homosexuel... parlez avec les homosexuels (il ne faut pas aller loin : le Professeur Van Meerbeeck, Docteur en médecine, Neuropsychiatre et Psychanalyste, professeur à l'Université Catholique de Louvain, a affirmé à la télévision belge que 70 % des prêtres sont homosexuels peu ou prou)... Faites du bien à ceux qui vous donnent leur confiance... N'empêchez pas les non-chrétiens à construire leur propre bonheur... Je pense que l'Evangile que vous annoncerez alors sera bien plus beau à leurs yeux…

Pour terminer cette lettre, je vous invite à lire le petit passage biblique que propose les Vêpres de ce jour : 1 Jean 3 : 17-18
Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s'il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l'amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?Mes enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. (Clin d’œil de celui qui nous aime infiniment)

 Thierry Peltier

PS : Amis lecteurs, si ce billet vous a plu, faites le connaitre autour de vous. J'ai trop l'impression d'être seul pour exprimer mon regard.

mardi 21 mai 2013

Le Sénat vote la fin du CDI et tout le monde s’en fout !







14 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque… Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.


Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…



Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge « incompétent » !




Le CDI prévoyait l’impossibilité de baisser votre rémunération sans votre accord. Le boss pouvait demander. Certains ont essayé… 
Grâce à notre Sénat, refuser une baisse de salaire (jusqu’au SMIC) devient un motif valable pour vous faire pointer à Pôle emploi (article 18 de l’accord national interprofessionnel – ANI).




Finalement, c’est quoi cette… chose ? 
Rien de moins que la mise au pas de la France par la Commission européenne en matière de droit du travail et la destruction d’un acquis vieux de 20 ans.
 C’est l’échine courbée jusqu’à la brisure de vertèbres devant l’ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.


Comme d’habitude, les travailleurs ont été trahis par plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) puisque cette loi n’est que la retranscription de l’ANI signé entre lesdits syndicats et le patronat le 11 janvier 2013. FO et la CGT l’ont refusé, encore heureux…



Chaque fois que les syndicats parlent des organisations patronales comme « des partenaires sociaux », c’est déjà joué.

 Dans 1984, la dictature décrite par Orwell utilisait des slogans comme: « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. » 
Tout aussi fort, le hollandisme révolutionnaire ajoute ceci : « La fin du CDI, c’est la sécurisation de l’emploi. »




Au Sénat, les communistes sont les seuls à avoir voté contre.
 Comme à son habitude, l’UMP a botté en touche, intrinsèquement lâche, en choisissant de s’abstenir. Il ne faudra pas les oublier ceux-là non plus, le jour du grand nettoyage au Kärcher de la scène politique.
 Comme à son habitude, c’est le PS qui s’y colle pour faire reculer les acquis sociaux…


Franck Vinrech, le 15 mai 2013

vendredi 10 mai 2013

je vous étonne, hein ?


Communiqué sur le refus de visa d’Aminata Traoré

Communiqué sur le refus de visa d’Aminata Traoré

lundi 6 mai 2013
Suite au refus de la France de délivrer un visa à Aminata Traoré, le CRID a rédigé le communiqué suivant :

Aminata Traoré, ancienne ministre de la culture du Mali et militante altermondialiste, s’est vue refuser le renouvellement de son visa de circulation par le consulat de France, alors qu’elle devait se rendre en France et en Allemagne à l’occasion de plusieurs conférences mi avril.

Nos organisations considèrent que le droit à l’expression est indispensable au débat démocratique, y compris quand il s’agit d’un point de vue critique sur la politique menée par le pays concerné par l’octroi du visa. Doit-on penser qu’il y a un lien entre les positions publiques d’Aminata Traoré sur l’intervention de la France au Mali et ce refus de visa ?

Nos organisations, alors même que leurs appréciations et positions publiques sur l’intervention de la France au Mali et ses prolongements actuels peuvent être différentes, désapprouvent unanimement qu’une personne dont les apports dans les débats internationaux et les liens avec les mouvements de solidarité internationale sont incontestables, soit ainsi privée de parole en étant privée de visa.

Elles réaffirment leur attachement à la liberté d’expression, à la nécessité de débats citoyens et transparents sur des questions aussi graves qu’une intervention militaire de cet ordre et au droit de circulation des personnes.


Organisations signataires : ADER, AITEC, Avenir Social, CGT, CRID, Eau Vive, Emmaüs International, Fédération Artisans du Monde, France Amérique Latine, France Libertés, le Mouvement de la Paix, Peuple et Culture, Ritimo, Terre des Hommes France, Survie

Manuel Valls, un an après : un Sarkozy bis à l'Intérieur ?



extraits

Vidéosurveillance et fichage toujours soutenus

Les associations de protection de la vie privée s'étaient inquiétées sous l'ère Sarkozy de la prolifération des caméras de vidéosurveillance (alors rebaptisée vidéoprotection par le gouvernement). Les choses ont un peu changé, pour des raisons budgétaires : les financements étatiques se sont légèrement réduits. Pour autant, Manuel Valls n'a pas lancé d'étude sur l'efficacité du dispositif. "Cela fait vingt ans que nous avons de la vidéosurveillance en France, et nous n'avons aucun rapport sur l'intérêt, ni sur le nombre de caméras réellement déployées : on ne sait pas", explique Jean-Marc Manach, journaliste spécialisé sur les questions concernant l'informatique et les libertés*.

Mais ce n'est peut-être pas le principal problème aujourd'hui. Il s'agirait plutôt du fichage des citoyens, selon Jean-Marc Manach, qui dénonce l'évolution des fichiers de police. "Alors que la Cour européenne des droits de l'homme répète qu'on ne doit pas ficher les innocents, en France on continue !" explique-t-il, faisant référence notamment au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) dans lequel figurent 2,2 millions de Français, dont "80 % de personnes innocentes, qui n'ont pas été condamnées". Et ce n'est pas l'actuelle ministre de l'Écologie et experte des fichiers de police, Delphine Batho, qui pourra changer quelque chose : elle a été expulsée du ministère de la Justice. Son projet de loi, cosigné avec l'UMP lorsqu'elle était députée PS avant l'arrivée de François Hollande à l'Élysée, semble bel et bien enterré...

Pire, Manuel Valls n'a pas modifié le projet de fusion du Stic (police) et de Judex (gendarmerie) dans le nouveau fichier commun TAJ (traitement des antécédents judiciaires) : malgré les réserves de son camp sur le fond comme sur la forme, il laisse le projet de Claude Guéant aboutir. Même constat pour l'intégration des empreintes biométriques dans tous les documents d'identité ou pour le maintien du plan Vigipirate. Cette mesure d'exception, qui devait être temporaire, est en vigueur dans sa version moderne depuis plus de deux décennies. Pourtant, les dispositions du plan Vigipirate ne sont pas "normales" pour Emmanuel Roux. Selon lui, "si l'on entérine tout cela, on régresse sur les libertés publiques".

Le Point.fr - Publié le 03/05/2013 à 10:35 - Modifié le 03/05/2013 à 14:05

vendredi 3 mai 2013

nos vêtements et le Bangladesh

Cette terrible indifférence. Ce refus de savoir. Ce refus de savoir quel enfer cache la petite fringue sympa, tellement tendance, et tellement donnée. Ce refus de voir les décombres, d'où l'on extrait les corps des ouvrières du Bangladesh. La veille, l'immeuble présentait des fissures. Mais les contremaîtres avaient exigé que le travail reprenne. Il fallait honorer les commandes. Vos habits ne pouvaient pas attendre.
Oui, on vous a montré les décombres, la détresse, la colère. Et on s'en est tenus là. Pas une chaîne française, pas un magazine féminin, n'a envoyé un journaliste à Dacca, où 400 ouvrières ont trouvé la mort dans l'effondrement d'un atelier, qui travaillait pour Mango, Carrefour, ou Leclerc. Surtout ne pas faire le lien, entre cet effondrement lointain, et ces marques si sympathiques, qui sont aussi d'excellents annonceurs. Comment faire pour informer malgré tout ?
Daniel Schneidermann.

jeudi 2 mai 2013

Famine en Somalie : 258 000 morts, pour moitié des enfants, dévoile un rapport

Un drame absolu dans la Corne de l'Afrique. Près de 260 000 Somaliens, dont 133 000 enfants de moins de cinq ans, sont morts de faim entre octobre 2010 et avril 2012 lors d'une grave alimentaire qui s'est traduite par six mois de famine. C'est ce qui ressort d'un rapport de l'ONU publié jeudi. Il a été établi par la FAO, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l', et le Réseau d'alerte pour la Famine (Fews-Net), par les Etats-Unis.


Selon cette «première estimation scientifique» du bilan de la crise alimentaire, «4,6% de la population totale et 10% des enfants de moins de cinq ans sont morts dans le sud et le centre de la Somalie».

Un bilan supérieur à la famine de 1992


Dans les régions du Bas-Shabelle, de Mogasdiscio et de Bay, les plus durement touchées, la crise alimentaire a tué respectivement 18, 17 et 13% des enfants de moins de cinq ans. La faim a causé «environ 30 000 morts (...) par mois entre mai et août 2011», selon cette étude. «Ces chiffres viennent s'ajouter aux 290 000 décès de référence présumés survenus dans la zone au cours de la période considérée. Cette mortalité de référence, qui comprend les décès liés au conflit (somalien), représente un taux de mortalité deux fois supérieur à la moyenne de l'Afrique subsaharienne», soulignent ses auteurs.

Ce bilan est supérieur à celui de la famine de 1992 dans le pays, présumée avoir tué 220 000 personnes en douze mois, mais «cette précédente famine est considérée comme plus grave parce qu'un plus fort pourcentage de la population avait péri, poursuivent-ils. La famine qui a frappé la Somalie entre mi-2011 et début 2012 a touché environ 4 millions de personnes, soit la moitié de la population somalienne.

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