lundi 29 août 2011

Si DSK revient, je quitte le PS

extrait d'un article: "Si DSK revient, je quitte le PS"

Pour le lire en entier, allez voir à cette adresse

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/185752;si-dsk-revient-je-quitte-le-ps.html


L'intelligence de DSK


Qu’y a-t-il d’intelligent à défiscaliser les stock-options, ainsi que l’a fait DSK dans le gouvernement Jospin ?

Qu’y a-t-il d’intelligent à interdire l’instauration d’une forme de SMIC en Ukraine ?

Qu’y a-t-il d’intelligent à imposer les restructurations, pour ne pas dire la mort, des services publics en Grèce et en Irlande, suite à la crise bancaire ? Punir les victimes des banques est de gauche ?

Qu’-y a-t-il d’intelligent à approuver l’infamante réforme des retraites voulu par le gouvernement de François Fillon ? Ses propos : "on vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans" (Le Figaro, 20 mai 2010) lui ont valu les remerciements publics de Eric Wœrth, pendant que les Français manifestaient en vain….

Qu’y a-t-il d’intelligent à vouloir "créer une concurrence entre les établissements et mettre fin à l’hypocrisie du diplôme unique" ?

Qu’y a –t-il d’intelligent à privatiser un fleuron tel que France Telecom, avec le désastre managerial et social que cela a engendré par la suite ?

Qu’y a-t-il d’intelligent à se débarrasser de Air France, d’EADS, et de tellement d’autres "bijoux" de la République, que DSK est l’homme qui a le plus privatisé en France ? Le résultat : on privatise les bénéfices et on fait payer à l’État les déficits. Brillant…

Qu’y a-t-il d’intelligent à perdre la cassette Méry ? La fameuse cassette du collecteur des fonds secrets du RPR, au centre de l’affaire des HLM de Paris notamment… C’est pour le moins idiot…

Je ne vois ce que j’aurais à faire au sein d’un parti qui oublierait tout cela pour accueillir DSK tel un nouveau fils prodigue.

mercredi 24 août 2011

La crise des ânes


La crise des ânes


Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.


Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.



Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent


Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.


Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.



Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.


Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.



Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.



Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.



Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois.

Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?



faites déjà passer cette histoire à votre voisin...

Histoire de pétrole

ma fille de 9 ans et demi m'a raconté une histoire que j'ai trouvé vraiment marrante.

L'histoire:
Un américain était tombé dans le coma. On fit tout pour le réveiller (histoires drôles, musiques, bruits...), mais nada., l'américain resta dans le sommeil profond.

Alors, en dépit de toutes les solutions, on fit venir un comédien qui arriva et demanda la nationalité du pauvre patient. On lui répondit: "c'est un américain".
Alors, le comédien cria: "du pééééétrole!"

En une fraction de seconde, l'américain sortit du coma et s'exclama:
WHAT? WHERE IS THE PETROL ?

Ouédraogo Sylvestre

dimanche 14 août 2011

Tu te souviens Marie .....




Tu te souviens Marie .....

Tu te souviens, Marie,
du petit matin sale où il fallut partir si vite
parce qu'ils voulaient tuer l'enfant?
Tu te souviens qu'on ne savait que prendre
et que faire du chat
et que l'enfant pleurait?

Tu te souviens de la couleur du pays
quand on se retourne un instant
pour regarder le bonheur
qu'on laisse pour toujours?
Tu te souviens de la faim, de la soif
des yeux que la peur agrandit
quand on craint d'être poursuivi ?

Tu te souviens, Marie?

Oh oui, on ne l'oublie jamais
la première nuit dans le désert,
la forêt qui bruisse à l'approche de la frontière,
les rouleaux, les barbelés.
Tu te souviens des enfants morts
sur les bateaux de la détresse
et de ce qu'on a fait aux femmes
et des maris noyés?

Tu les connais, toutes ces mères
des camps d'Afrique, des camps
d'Asie, des bidonvilles d'Amérique
des prisons et des goulags?

Tu sais l'odeur des aéroports,
Marie, et le goût qui emplit la bouche
quand les policiers avancent
et ferment la porte du ciel?
Tout le monde n'a pas un âne
pour partir et le solide Joseph ...

Marie, petite fuyarde,
tu es toujours avec les déportés,
les expulsés, les déplacés,
les indésirables,
et tu le poses parmi les baluchons
le petit que traque la violence:
Dieu.

Gérard Bessière.