Bienvenue à toutes celles et tous ceux qui ont envie de partager joies et peines, convictions, espérances, luttes pour la justice, signes d amour: un autre monde est possible!
Madame Lacour est née le 10 décembre 1922 à Viéville en
Haye, deuxième fille de Marguerite HELLUY et de René MARCHAL. Elle est encore née dans les baraques provisoires avant la fin de la reconstruction de son village entièrement détruit lors de la guerre 1914-18.
Après avoir suivi les cours à l'"école primaire
supérieure" rue St Léon à Nancy, elle fut titulaire du "brevet de
capacité pour l'enseignement primaire" en 1939.
Institutrice de 1939 à 1942 à Bouillonville, Saizerais et
Malleloy, elle travaille ensuite comme employée aux impôts à Pont à Mousson.
Jusqu'en 1945 année où elle épouse François Lacour (1912-1993), originaire de
Dieulouard.
Elle le suit, comme agricultrice, à Bonencontre (Haute
Marne) puis à Aingeray (1947-1956).
Onze enfants sont nés de cette union, 14 petits enfants et 4 arrière petits
enfants.
Marie Françoise (1946), Monique (1947), Jean (1949-2013),
Jacques (1950), Bernard (1952),
Marc (1954), Philippe (1956), Claude (1957-1987), Bernadette
(1958-1977), Francis (1960) et Marie Dominique (1964)
Elle a consacré beaucoup de son temps pour la réussite de
ses enfants.
En 1956, ils sont venus s'installer à Dieulouard où Mr
Lacour avait trouvé un emploi à "La Gouvy". En 1959, ils viennent
habiter rue du stade où elle a vécu 56 ans...
Elle cultive, aidée de son mari, un très grand jardin de 16
ares pour nourrir la famille.
Avec son mari, elle a beaucoup travaillé dans les
associations familiales, dans les bourses aux vêtements, puis au Secours
Catholique.
Elle s'est beaucoup donnée pour la réussite de la ruche et
pour la kermesse paroissiale.
Elle a même fait de l'alphabétisation.
Elle a appartenu à un groupe œcuménique et était très active
à L’Église.
En 1978, elle reprend un emploi comme aide-ménagère auprès
des personnes âgées: un travail qu'elle aimait beaucoup. Elle prendra sa
retraite en 1987 à 65 ans... Tout le monde se souvient d'elle en vélo
parcourant les rues de Dieulouard...
Aux municipales de 1989, elle sera élue et deviendra
"adjointe aux affaires sociales".
En 1990, elle fête ses 45 ans de mariage entourée de toute
sa famille.
Elle aimait beaucoup tricoter;
elle ne parlait pas beaucoup,
mais elle savait écouter.
L'une de ses grandes souffrances de maman est d'avoir perdu
trois de ses enfants...
et son mari en 1993.
En décembre 2012 elle a fêté ses 90 ans entourée de ses
enfants, de ses petits enfants et de son premier arrière petit enfant.
Elle nous a quittés ce dimanche matin, très paisiblement,
après une belle vie bien remplie, généreuse.
La cérémonie religieuse a eu lieu à Dieulouard samedi le 19
décembre à 10 heures
Elle repose au cimetière de Dieulouard, dans la même tombe que son mari
L’écrivaine Fatou Diome
était l’invitée de Frédéric Taddeï dans l’émission “Ce soir ou Jamais” du 24
avril 2015. L’occasion pour cette femme africaine talentueuse de revenir sur
les milliers de morts africains qui se noient chaque année dans la méditerranée.
Lors de son passage sur
“Ce soir ou Jamais”, Fatou Diome est revenue sur l’hypocrisie des européens
devant les milliers de morts qui souhaitent rejoindre les rives nords de la
Méditerranée. Les médias et politiques découvrent aujourd’hui un phénomène qui
a pris de l’ampleur ces dernières années avec la crise économique et les
nombreuses guerres fomentées par l’Occident.
“Ces gens là qui
meurent sur les plages, et je mesure mes mots, si c’était des blancs, la terre
entière serait en train de trembler ! Mais là, ce sont des noirs et des arabes
(…) Si on voulait sauver les gens, on le ferait,
mais on attend qu’ils meurent d’abord ! Et on nous dit que c’est dissuasif,
mais ça ne dissuade personne, car celui qui part pour sa survie, considère que
sa vie (qu’il peut perdre lors du voyage) ne vaut rien, celui là n’a pas peur
de la mort !”
A la réponse d’un invité sur l’importance de fermer les
frontières pour éviter l’arrivée massive de migrants, Fatou Diome a présenté
l’homme “blanc” comme un poisson rouge.
“Monsieur, vous ne resterez pas comme des poissons rouges
dans la forteresse Européenne ! A l’heure d’aujourd’hui, l’Europe ne sera plus
jamais épargnée, tant qu’il y aura des conflits ailleurs dans le monde
(…) Alors il faut arrêter l’hypocrisie, on sera riche ensemble ou on se
noiera tous ensemble ! “
Une prestation
remarquable de Fatou Diome qui fait le buzz sur les réseaux sociaux
époustoufflés par une telle éloquence. La colère de l’écrivaine est aujourd’hui
l’écho de millions d’autres !
Ecrit pendant les dernières élections municipales par une personne anonyme.
Le rédacteur est attaqué pour son abstentionnisme et rendu coupable de la
montée du FN. Il réplique...
Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter, toi l’électeur, toi le
votant, toi qui portes, scrutin après scrutin, des hommes et des femmes au
pouvoir et qui n’auront de cesse de te décevoir. Qui te trahissent tout en te
jurant que la prochaine fois ils feront mieux.
Tu viens m’insulter, déverser sur moi ton aigreur suite à la défaite de ton
camp, comme un soldat tenant son fusil face à un peloton de déserteurs. Dans
ton esprit ardent de combativité, si tu as perdu ce n’est pas parce que ton
ennemi est meilleur, ce n’est pas parce que tes leader sont mauvais, c’est
simplement ma faute, à moi, qui ne veut pas me battre.
Je suis le coupable.
Tu t’affirmes éclairé, instruit, intelligent. Tu méprises copieusement les
presque trois quart de la population française qui n’ont pas voté, ou qui ont
voté pour des partis ennemis à tes yeux. Tu les traites de connards, d’ignorants,
de cons, de débiles, de sombres merdes ignorant tout de leur Histoire,
n’entendant rien à la politique. Nous ne sommes tous pour toi que des fainéants
abrutis de publicité. Tu nous es supérieur.
Alors que nous dis-tu ? Que nous enseignes-tu, toi, l’homme
instruit ?
Tu nous dis que la montée de l’abstention provoque une montée du Front
National. Tu affirmes même que c’est mathématique. Tu l’ériges en loi physique.
Observons cette loi physique. 2014, élection européenne, on nous annonce une abstention
de 57% et un vote Front National de 25%. 2009, élection européenne, l’abstention était de 59%, le vote
Front National était de 6,5%. Abstention plus forte, vote FN plus faible. 2004, élection européenne, l’abstention était de 57%, le vote
Front National était de 10%. Le Parti Socialiste totalise à lui seul près de
30% des voix (du jamais vu dans une élection européenne) et la gauche dans son
ensemble obtient 42% des votes. Un raz-de-marée de gauche pour une abstention
pourtant équivalente à celle de 2014.
Toi, le mathématicien, l’analyste des chiffres, peux-tu oui ou non affirmer
qu’il y a corrélation entre le taux d’abstention, le vote d’extrême droite, et
le vote à gauche ?
Peux-tu me regarder dans les yeux et affirmer que les chiffres prouvent que l’abstention
fait monter le FN et baisser la gauche ? Que c’est mathématique ?
Tu n’es pas seulement mathématicien, tu es aussi sociologue. Tu affirmes que
si tout le monde « bougeait son cul », que si tout le monde allait
voter, l’extrême-droite serait balayée et la gauche triomphante pourrait enfin
révolutionner la France. Tu affirmes savoir que les sympathisants
d’extrême-droite vont tous voter alors que les abstentionnistes sont tous des
gauchistes trop fainéants pour se bouger.
Si on doit faire de la sociologie de comptoir, essayons au moins d’utiliser un
outil statistique. Voici quelques chiffres tirés d’une analyse de l’électorat
français pour les européennes de 2014, réalisée par Ipsos. Si tu as plus
fiable, je suis preneur. En attendant...
50% des personnes ayant voté Le Pen au premier tour des dernières élections
présidentielles se sont abstenus aux européennes. 50%. Un frontiste de 2012 sur
deux n’est pas allé voter en 2014.
La même question pour les électeurs de Hollande et Sarkozy donne respectivement
58 et 48.
Si l’on s’en tient aux sympathisants (c’est à dire ceux qui se déclarent
proches de tel ou tel parti mais n’ont pas été voté cette fois) on obtient 53%
d’abstentions pour les sympathisants du Front National, 50% d’abstention pour
les sympathisants de l’UMP, 58% d’abstention pour les sympathisants du Parti
Socialiste. Et avec seulement 43% d’abstentionnistes parmi leurs sympathisants,
le Front de Gauche est le mouvement politique qui possède en apparence la plus
faible réserve électorale parmi les non-votants. Étonnant, non ?
Il y a donc entre 50 et 53% d’abstentions chez les partisans du Front
National. Score supérieur à celui de la droite, inférieur à celui de la gauche
et très largement supérieur à celui de l’extrême-gauche.
Tu es certain de vouloir conduire tous les abstentionnistes aux urnes ?
Tu peux affirmer que si « tout le monde se bougeait le cul et allait
voter » les choses changerait ? Tu l’affirmes, d’accord, mais sur
quelle base ?
Tu n’es pas seulement mathématicien et sociologue, tu es également capable
de pénétrer mon cerveau pour en extraire les raisons de mon abstention :
en résumé, parce que je suis un gros connard de fainéant lâche et hypocrite
trop ignorant des choses de la Politique pour prendre conscience que si je ne
vais pas glisser un bout de papier dans une boîte, quand on me le demande, le
monde va s’écrouler.
Puis-je te dire, moi le crétin, moi l’idiot, moi l’inepte détritus de
l’Humanité, pourquoi je ne vote pas ?
Par conviction.
Je vomis l’extrême-droite et ses petits pantins crapuleux carriéristes et
affairistes qui se prétendent proches du peuple et du pavé pour mieux caresser
les patrons dans le sens du poil.
Je vomis la droite et ses costards-cravates aux sourires si aveuglant qu’on en
oublierait presque les chairs sanguinolentes des travailleurs suicidés qu’ils
ont encore coincées entre leurs dents.
Je vomis la gauche et ses crânes chauves aux ventres mous, cette assemblée de
traîtres qui confisque un idéal pour mieux le brader aux banquiers comme une
reconnaissance de dette.
Je vomis l’extrême-gauche et ses révolutionnaires légalistes, ses Che Guevara
de plateaux télé, moralistes coupables incapables de défiler sans accord de la
Préfecture.
Je me vomis, moi, moi et ma cagoule noire depuis trop longtemps au fond de mon
tiroir, moi et ce corps qui commence à oublier ce qu’est l’impact d’une
flashball, d’un coup de matraque, d’un bracelet de menottes.
Je ne vaux pas mieux que toi, pas mieux que les autres, j’abandonne, je
baisse les bras, je constate avec amertume que tout nous échappe. Toi, tu
t’accroches au vote.
Moi je m’accroche à cette idée lancée par Etienne de la Boétie dans son Discours
de la servitude volontaire, cette idée qui dit « Ce tyran, il n’est
pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu
que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter
quelque chose, mais de ne rien lui donner. »
Je ne donnerai pas ma voix parce que j’estime qu’elle est pour le pouvoir en
place l’instrument de sa légitimité.
Parce que j’estime que ce pouvoir est malfaisant. Et c’est précisément parce
que je le critique, précisément parce que je m’y oppose, que je ne souhaite lui
donner aucune légitimité en participant à son sacre.
J’estime à l’heure actuel que l’ensemble de la classe politique, sans aucune
exception, n’a pour fonction que de servir les intérêts des pillards et de
trahir les idéaux de leurs victimes.
J’estime que ceux qui leur donnent leur voix en sont les complices, les serfs,
les esclaves et qu’ils se complaisent dans une servitude volontaire. Et qu’ils
me haïssent parce que je ne porte pas avec eux le fusil et l’uniforme fourni
par ceux qui se soucient moins de nos vies que de leurs profits.
L’abstention est l’expression même de mon opinion politique.
Tu es en droit de juger que je me fais des illusions, que mon opinion
politique n’en est pas une, que c’est être bien naïf que d’imaginer qu’en ôtant
toute légitimité à un pouvoir il finira par s’écrouler de lui-même. Tu peux
dire que c’est utopique. Tu auras sans doute raison.
Laisse-moi juste te dire que depuis des années tu vas voter aux heures où on te
demande de le faire, pour les personnes que l’on te propose, en suivant la
procédure mise en place par le pouvoir en place.
A chaque rendez-vous électoral tu espères que ça change
A chaque rendez-vous électoral, tu te dis que cette fois-ci ce sera la bonne
ou qu’au moins on aura évité le pire.
Tu colmates sans cesse les brèches d’un bateau qui coule en espérant qu’à force
il se passera quelque chose de nouveau.
Et années après années, élections après élections, tes espoirs sont sans cesse
déçus par ceux-là mêmes en qui tu avais placé ton espoir.
On te désigne des coupables, tu les insultes, tu oublies les élections
précédentes, et tu recommences.
Cher Jean, cher Georges, cher Stéphane, cher Bernard,
Bien que je sois prêtre et que cet état par le passé vous
débectait, permettez-moi de vous appeler par vos prénoms et non par vos noms de
guerre. Une façon comme une autre de me sentir votre frère. Certes, vous
demeurez Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, dessinateurs de profession,
crayonneurs d'idées, trublions de vie politique, insulteurs de justes et de
coupables, souvent drôles et méchants sous le crayon vulgaire et
obsessionnellement blasphémateur du sacré, mais à mon esprit éduqué par le
Christ à dépasser les apparences, vous apparaissez plus grands que votre œuvre,
plus grands que vos dessins offerts aux combats rétrécis de la terre. Seule la
bonté personnelle qualifie un être et l'ennoblit jusqu'à la moelle, je le
crois, et pour cela, je mourrais. Tout le reste n'appartient qu'à la petite
histoire qui finit sous le dégueuloir conventionnel des hommages et des
récompenses accordés entre hommes, au gré des intérêts particuliers et des
partis. Bah ! que tout cela est bas !
Aujourd'hui, préoccupé par plus haut, maintenant que la vie n'est
plus un mystère pour vous puisque vous connaissez la vérité tout entière (et
Dieu sait si cette connaissance doit désormais susciter en vous non plus votre
humour mais votre joie), je viens vous demander un petit coup de main pour la
France. Ne me le refusez pas.
Amis, auriez-vous la gentillesse de dire un mot au créateur du
monde afin qu'il continue de juger avec indulgence ses enfants d'en bas qui le
rejettent ou qui prétendent le défendre en tuant leurs semblables ? Faites cela
pour nous, je vous en supplie ! Que le Ciel n'abandonne pas la terre, et que
les hommes comprennent enfin que travailler à la mort de Dieu dans les consciences
ou tuer au nom de Dieu revient à massacrer l'homme lui-même ! Pourriez-vous
aussi de vos lumières actuelles éclairer nos intelligences de manière à ce que
nous empruntions les chemins par lesquels on peut enrayer les fusils les plus
huilés ?
Je vous avoue qu'une chose me surprend depuis votre entrée dans la
vie éternelle : c'est la glorification unanime de la liberté d'expression que
vous auriez honorée magnifiquement jusqu'à mourir pour elle ! Je dirais plus
sobrement que vous avez exprimé librement ce que vous pensiez sans jamais vous
préoccuper des effets collatéraux que l'expression de VOTRE vérité pouvait
créer dans les esprits. C'est ainsi. Pourtant, dans les relations humaines, et
en particulier dans la vie conjugale, familiale, et même amicale, nous ne
lâchons pas ce que nous pensons sans exercer un certain discernement à la seule
fin de ne pas blesser inutilement nos proches. Et cela devrait valoir aussi
pour les lointains.
La raison de cette retenue n'est pas à chercher bien loin, elle
appartient à l'univers de l'amour qui tout simplement ne désire pas blesser.
Cette retenue dans le langage, cette réserve bienveillante n'est pas une
faiblesse, elle est une intelligence qui protège les liens et qui, en évitant
de faire monter le sang à la tête de l'adversaire potentiel, empêche par rebond
de le faire jaillir de la tête d'un autre. Cette réserve, tout homme peut la
vivre, elle est vraiment à la portée de tous, sauf de l'extrémiste qui donne
aux idées plein pouvoir y compris à l'irrespect qui, paraît-il, gagne la
partie.
Le président de la République n'a pas cessé ces derniers jours
d'appeler le peuple français à la vigilance. Encore une idée bien abstraite !
Que faut-il donc faire ? Rester chez soi ? Faire des provisions ?
Lire le Coran ? Souscrire à un abonnement à Charlie Hebdo ? J'aurais préféré
qu'il demandât humblement à tous les Français de calmer le jeu de la haine en
les suppliant de ne plus blesser la conscience d'autrui au nom d'une liberté
d'expression pas assez réfléchie, autrement dit, en nous invitant tous à
prendre la résolution de respecter profondément les croyances qui sont chères à
des millions de personnes. C'est à ce prix que la paix fera son lit.
Chers Jean, Georges, Stéphane et Bernard, votre mort ignominieuse
me fait une peine immense et je voudrais qu'elle ne soit pas inutile. Vos
caricatures ne méritaient pas de vous tuer, mais elles l'ont fait. D'une
certaine façon, vous avez touché de votre humour grinçant les régions les plus
viscéralement haineuses de la nature humaine assoiffée de justice et de
vengeance, et par là, vous avez provoqué l'avènement de la barbarie. Parce que
votre nature était saine, je veux le croire, parce que vous cherchiez sans
doute à votre manière le bien commun, parce que vous considériez la liberté
d'expression comme un droit devant s'exprimer sans état d'âme, parce que vous
étiez au fond restés des enfants qui dessinaient comme tous les enfants tout en
jouant à mettre le feu, vous avez oublié la permanence de la cruauté humaine
quand elle se met au service d'une cause jugée absolue. Vous avez touché à de
l'intouchable, et en réponse, vous qui étiez intouchables de par votre dignité
d'homme, vous avez été plus que touchés, abattus en plein cœur.
Au-delà de toutes les décisions politiques qui seront prises, je
l'espère, pour contrecarrer les actes terroristes, intercédez pour nous, chers
Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, rendez-nous intelligents et respectueux des
croyances d'autrui pour que la France se distingue encore par sa hauteur civilisatrice.
Un dernier point qui me tient à cœur : si vous croisiez au Ciel
les trois petits enfants qui, lors de l'affaire Merah, ont été assassinés
sauvagement, embrassez-les pour moi, et partagez avec eux la gloire qui est la
vôtre aujourd'hui. Eux n'ont pas eu droit à une journée de deuil national ni à
une manifestation d'envergure. Mais que pouvons-nous y faire ? Ces enfants ne
disposaient que de leurs prénoms, ils n'avaient pas de noms de guerre, et ils
ne défendaient pas la liberté d'expression ni la cause de certains politiques !
Qu'importe ! Seule la bonté personnelle qualifie un être et l'ennoblit jusqu'à
la moelle, je le crois. Pour cela, je mourrais.
Allez, chers Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, soyez dans la joie
de Dieu, continuez votre vie, et éclairez-nous maintenant de vos clartés.
signé:Père Zanotti-Sorkine Prêtre
catholique Prédicateur, écrivain, compositeur et chanteur
Vieillir
en beauté, c'est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir
en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne
jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir
en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs
Car, pour être heureux, on
a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Le Centre culturel français de Zinder, la
deuxième ville du Niger, a été incendié vendredi en marge d'une manifestation
de protestation contre la publication du dernier numéro de Charlie Hebdo. Trois manifestants et un gendarme ont été
tués, et 45 autres personnes ont été blessées.
Ce numéro, le premier publié
depuis l'attentat contre la rédaction de l'hebdomadaire français le 7 janvier,
représente une caricature du prophète Mahomet. Ce samedi matin, une nouvelle
manifestation a dégénéré, à Niamey cette fois.
Les protestataires s'en sont notamment pris à
la communauté chrétienne. La dizaine
d’églises que compte la ville a été brûlée ou saccagée. Les salles de jeu
et débits de boissons alcoolisées n’ont pas échappé non plus aux manifestants
en furie. Pour la première fois, selon des personnes contactées par téléphone,
le drapeau noir de Boko Haram a été brandi dans la foule. Selon le père Léon, une centaine de chrétiens, dont onze sœurs, ont
trouvé refuge à la garnison militaire et au camp de la garde nationale.
Pour se venger de la France et du journal Charlie
Hebdo, les manifestants ont aussi
brûlé un drapeau français et mis le feu à la plus grande bibliothèque de
Zinder, celle du Centre culturel franco-nigérien. Un peu plus loin, dans la
zone du stade, le siège du principal parti au pouvoir, le PNDS, est également
parti en fumée.
mise à jour: au moins 5 morts à Zinder; au moins 5 morts à Niamey....
prêtre, passionné par l'Afrique, les questions de Justice et de Paix et les migrations, j'ai aussi quelques petits hobbies: l'écriture, la philatélie (j'aime tout dans la philatélie!), la généalogie...et le Burkina Faso, ce pays qui m'a adopté. ATTENTION: Je ne réside plus au Burkina Faso, mais à Paris en France après huit années passées à Marseille!