Le bureau local de la Caritas de Gao, dans le nord
du Mali, a été détruit tout comme l'église après
que les rebelles touaregs se soient emparés de la ville au cours
de la fin de semaine dernière. C'est ce qu'affirme Caritas Mali dans
un communiqué envoyé à l'Agence Fides.
Malgré le conflit dans le nord et le Coup d’État militaire du mois
dernier, Caritas Mali affirme poursuivre ses activités consistant
à fournir des aides alimentaires aux populations nécessiteuses
dans le reste du pays.
Les rebelles touaregs ont pris le pouvoir dans trois chefs-lieux de région
en trois jours. Le principal groupe rebelle est le Mouvement national pour
la Libération de l'Azawad (MNLA). A ses côtés, opèrent
le groupe islamique Ansar Edine et Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI).
Selon des nouvelles de presse, au cours de ces dernières heures,
les miliciens islamiques auraient chassé les hommes du MNLA des positions
conquises à Tombouctou et dans d'autres localités.
Le Père Jean-Jacques, Directeur de Caritas Gao indique : «
Samedi soir, nous avons réussi à fuir la ville de Gao après
avoir appris que certains groupes rebelles islamistes cherchaient à
tuer les prêtres et les religieux. Samedi après-midi, les rebelles
ont été repoussés de la ville avant de se regrouper
et de finalement s'emparer de Gao abandonnée par les forces armées.
Nous avons été prévenus ce matin par notre gardien
que la mission et l'église ont été détruites.
Nous avons également reçu des appels de chrétiens restés
à Gao qui nous disent qu'ils se cachent et craignent pour leur vie.
Environ 200 chrétiens sont toujours dans la ville ».
(Le poste de Gao était tenu par les Pères Blancs qui se sont réfugiés au Burkina Faso...)
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