L’hypocrisie du système éclate dans toute sa laideur !
Le site Médiapart vient de révéler que le directeur de l'Agence
nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq, fait payer par son administration –
c’est-à-dire par vos impôts ! – les contraventions de son véhicule de fonction, y compris celles du
dimanche.
Il se débrouille même pour échapper au retrait de point quand sa
voiture est flashée par l'arrière et qu'on ne peut pas apporter la preuve qu'il était bien au volant. "Très
sincèrement, je ne sais plus du tout où j'étais" répond-il par exemple à propos d'un excès de vitesse du 14
juillet 2013…
Ainsi, ce haut fonctionnaire qui réclame la plus grande
sévérité même pour les petites infractions [« Si vous me demandez s’il faut retirer un point pour les petits
excès de vitesse, ma réponse est un “oui” ferme, car c’est là la vraie sanction, qui vaut pour tous. »
déclarait-il aux députés en 2011], qui s'enorgueillit de diriger le plus grand centre de traitement des PV (11 000 m2 !) et
qui rêve d'étendre ses "services" à l'Europe tout entière, s'affranchit, sans aucun scrupule, des limitations de vitesse et
des sanctions qu'il applique si rigoureusement aux autres.
Rassurez-vous, il n'est pas schizophrène.
Il est tout simplement très bien placé pour savoir que les beaux discours
sur les radars sauveurs de vies, la sécurité routière élevée au rang de "priorité nationale", ne sont que
des écrans de fumée pour dissimuler une gigantesque machine qui crache 60 000 PV par jour, et qui rapporte beaucoup…
à beaucoup de monde.
Si vous voulez en savoir autant que lui, cliquez ici.
Regardez notre enquête au cœur du business de la sécurité
routière.
Et n'hésitez pas à transférer cet email à vos amis : tous les
Français doivent savoir.
Christiane Bayard
Ligue de Défense des Conducteurs
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