C'est fait. Zine el-Abidine Ben Ali, Président dictateur de Tunisie, a finalement décampé comme le voleur qu'il était après plusieurs semaines de protestations et d'émeutes sanglantes dans son pays...
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La rue semble donc avoir été la plus forte, démocratiquement et sans verser dans l'excès, juste victime des tirs meurtriers de la police. Les rares barbus présents ont été boutés des cortèges à coups de pieds dans le cul, et le tyran d'extrême droite a quitté le pays comme le malpropre qu'il était. Fin de la version officielle, sauf que...
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Sarkozy, épouvanté à l'idée de mécontenter la très pacifique communauté tunisienne de France - et de perdre le peu de points de satisfactions qu'il lui reste dans les sondages d'opinions - a en effet fait savoir vendredi soir que « la France ne souhaitait pas la venue sur son territoire du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali ». Et dire qu'il y a deux jours il proposait, via Michelle Alliot-Marie, « le savoir-faire français à la police tunisienne » pour mâter les émeutiers... Sacré Sarko, champion du monde du retournage de veste.
Aux dernière nouvelles, selon Al-Jazira, l'avion du président tunisien se serait posé sur le tarmac de l'aéroport international de Djeddah en Arabie Saoudite. Il peut y dormir sans craintes, car au pays, ses troupes veillent toujours sur ses intérêts.
Très bel article d'Agora vox par
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