Il y a trois questions qui furent soustraites à la réflexion du concile Vatican II (1962-65) et que les papes se sont réservées.
Et bien, ces trois questions continuent aujourd’hui d’être une écharde douloureuse dans la vie de l’Eglise, après avoir provoqué une hémorragie terrible de ses membres (femmes, prêtres et divorcés).
Ces trois questions sont :
- La contraception
- Le statut du prêtre
- L’accueil des divorcés remariés
Pour ce qui est de la contraception, je pense que les papes ont eu tort de dire qu’elle était mauvaise, et comble suprême d’un formidable manque de discernement, de la mettre au même rang que l’avortement.
C’est du moins ainsi qu’a été perçue l’encyclique « humanae vitae », l’un des textes le plus unanimement rejeté par le peuple chrétien (la fameuse « non réception »).
Il aurait suffi de dire que la contraception ne pose pas de problèmes tant qu’elle reste libre, réversible, responsable et ouverte à la vie.
Libre, car elle ne peut être imposée ; réversible, car elle exclut toute stérilisation ; responsable, car ce n’est pas pour faire n’importe quoi; ouverte à la vie pour le choix du nombre d’enfants et non pour le refus explicite de toute vie.
Un tel discours aurait ouvert la voie à un fructueux dialogue avec les cultures et les comportements. Hélas, la porte a été stupidement fermée.
De toutes façons, c’est ce que j’enseigne : libre, réversible, responsable et ouverte à la vie, la contraception ne pose aucun problème…
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