samedi 1 janvier 2011

Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn : socialistes ou ultralibéraux ?

Considérant que les orientations de la gauche française ne relèvent pas de la « cuisine interne » des partis mais du débat public national, le M'PEP lance un appel à tous les citoyens. Puisque le Parti socialiste français se dit de gauche, et que deux de ses éminents adhérents pratiquent l'ultralibéralisme le plus débridé dans les institutions internationales, une clarification est nécessaire. Pour le M'PEP, on ne peut pas être de gauche et diriger l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou le Fonds monétaire international (FMI), piliers de l'ordre néolibéral mondial. Il faut choisir. Pascal Lamy, directeur général de l'OMC et Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI ont choisi de se mettre au service de l'ultralibéralisme. Le Parti socialiste français doit lui aussi choisir : soit il renonce définitivement à représenter la gauche, soit il exclut Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn. A la veille des échéances politiques de 2012, la question devait être posée, et le M'PEP met les pieds dans le plat.

http://www.m-pep.org/

Le but de l’Organisation mondiale du commerce est de favoriser le commerce, en fait le libre-échange. Théoriquement, elle pourrait protéger le plein-emploi, les consommateurs, leur santé, la souveraineté et la sécurité alimentaires, l'environnement. Pratiquement, son action se limite à la libéralisation du commerce et à la dérégulation. Toute mesure qui entraverait les échanges commerciaux, comme les normes sociales ou environnementales, est fermement condamnée et souvent attaquée par l'OMC. Son fonctionnement est digne d’une république bananière et ses politiques ont aggravé les inégalités entre le Nord et le Sud. Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu ces dernières années contre l'OMC, notamment à l'occasion de contre-sommets à l'initiative de mouvements altermondialistes, paysans et syndicaux.

Officiellement, le rôle du Fonds monétaire international est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ».
Le FMI fournit des crédits aux pays en difficulté. Mais en contrepartie, il exige des politiques de rigueur, de libéralisation des services publics, de privatisations, de désengagement de l'Etat, nommés "Plans d'ajustement structurels".
Il dispose également d'un rôle de conseil et de formation... pour mener des politiques ultralibérales. Le FMI est dénoncé pour ses actions au niveau international par des centaines d'organisations actives dans les pays du Sud et du Nord.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Déesse K
Je suis déesse… K… une lettre, puis l’esprit qui s’en va…
Je n’ai pas besoin de me présenter...Parce que je ne suis pas encore en mesure de vous dire si je vais me représenter aux primaires.
En vertu de ce que je suis censé faire, pour moi, ça reste secondaire.
Tout ce que je puis vous dire, c’est que je n’ai rien à dire… Les élections… même pas la peine de m’en parler.
Toutefois et pour ne pas pratiquer la langue de bois, je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire.
http://www.tueursnet.com/2010/12/deesse-k/