La COPAGEN se résout à informer sur les OGM
Ouagadougou 20 fév. (AIB) - La Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) est résolument engagée à sensibiliser la population à prendre distance avec les Organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle a réaffirmé cet engagement lors d'une conférence de presse ce mercredi 20 février à Ouagadougou.
La conférence entre dans le cadre de la caravane qui se déroule du 16 au 24 février 2008 au Burkina Faso pour une sensibilisation accrue de la population sur les conséquences de l'instauration de la culture des OGM en Afrique.
L'enjeu majeur visé par la COPAGEN régionale à travers ses différences activités est la protection, la préservation de la biodiversité et du patrimoine génétique africain (les espèces humaine, animale, végétale, les microorganismes, les aliments, les plantes médicinales etc.)
La présente conférence a pour objectif principal de faire passer « l'information juste » par le biais des Hommes de la presse aux consommateurs, aux producteurs, aux élus locaux et aux simples citoyens ; ce afin que « lorsqu'il s'agira de prise de décisions que les populations le fassent en connaissance de cause » , a précisé le professeur Jean Didier Zongo de l'université de Ouagadougou.
Dans cette lancée, la coalition organise des formations de communicateurs, des rencontres avec les parlementaires dans certains pays. Elle tente autant qu'elle le peut de faire sentir l'enjeu de sa lutte au niveau des organismes internationaux. Et la lutte porte déjà fruits selon le professeur Jeanne Zoundjihekpon (COPAGEN/Bénin).
Dans les différents pays, les concepts scientifiques sont expliqués aux populations en langues locales afin qu'elle saisissent l'essentiel du message de la COPAGEN.
La coalition fonctionne sous «la formule des cotisations et le soutien d'organismes internationaux. L'engagement personnel de chacun est mis en avnt car cette lutte se fonde sur une question de survie, et n'a donc pas de prix » a ajouté Mamadou Goita de COPAGEN/Mali.
La COPAGEN , dans une déclaration liminaire, « interpelle le gouvernement de la république du Burkina Faso qui assure actuellement la présidence de la CEDEAO pour qu'il prenne leurs responsabilités et préserve l'agriculture de la sous région, les producteurs agricoles, les consommateurs et tous les peuples d'Afrique de l'Ouest du danger que constitue l'introduction des OGM dans l'agriculture et l'alimentation de la région au plan sanitaire, économique, social et culturel ».
La COPAGEN marche contre les OGM
Ouagadougou 19 févr.-La coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) a organisé, mardi dans la soirée à Ouagadougou, une marche pour dire au « NON » aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture et l'alimentation.
Les marcheurs venus des huit pays de l'Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA), plus la Guinée Conakry ont arpenté les artères de la capitale burkinabé avec les slogans hostiles à l'introduction des OGM dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture.
Sur les banderoles on pouvait lire : « Non aux OGM », « cultiver bio, c'est véritablement protéger notre environnement »
Après une distance d'une dizaine de kilomètres, les marcheurs ont fait une halte au rond point des Nations Unies pour remettre un mémorandum au directeur de cabinet du Premier ministre burkinabé, M. Jérôme Compaoré accompagné du directeur chargé du développement rural, M.Dakar Djiri.
Dans ce document, la COPAGEN appelle le gouvernement à cultiver la prudence dans l'introduction des OGM dans l'agriculture.
La COPAGEN a condamné l'attitude des dirigeants africains qui se laissent dominer par des multinationales semencières au détriment de la survie du monde paysan.
Les deux représentants du Premier ministre ont promis transmettre le document à qui de droit.
Cette marche s'inscrit dans le cadre de la caravane sur les enjeux des OGM dans l'agriculture dans la sous région.
La caravane qui va se dérouler du 16 au 24 février a quitté simultanément Fada N'Gourma (Est de Ouagadougou) et Dandé pour aboutir à Houndé (Ouest de Ouagadougou)
texte: AIB.
mercredi, 5 mars 2008
Ouagadougou 20 fév. (AIB) - La Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) est résolument engagée à sensibiliser la population à prendre distance avec les Organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle a réaffirmé cet engagement lors d'une conférence de presse ce mercredi 20 février à Ouagadougou.
La conférence entre dans le cadre de la caravane qui se déroule du 16 au 24 février 2008 au Burkina Faso pour une sensibilisation accrue de la population sur les conséquences de l'instauration de la culture des OGM en Afrique.
L'enjeu majeur visé par la COPAGEN régionale à travers ses différences activités est la protection, la préservation de la biodiversité et du patrimoine génétique africain (les espèces humaine, animale, végétale, les microorganismes, les aliments, les plantes médicinales etc.)
La présente conférence a pour objectif principal de faire passer « l'information juste » par le biais des Hommes de la presse aux consommateurs, aux producteurs, aux élus locaux et aux simples citoyens ; ce afin que « lorsqu'il s'agira de prise de décisions que les populations le fassent en connaissance de cause » , a précisé le professeur Jean Didier Zongo de l'université de Ouagadougou.
Dans cette lancée, la coalition organise des formations de communicateurs, des rencontres avec les parlementaires dans certains pays. Elle tente autant qu'elle le peut de faire sentir l'enjeu de sa lutte au niveau des organismes internationaux. Et la lutte porte déjà fruits selon le professeur Jeanne Zoundjihekpon (COPAGEN/Bénin).
Dans les différents pays, les concepts scientifiques sont expliqués aux populations en langues locales afin qu'elle saisissent l'essentiel du message de la COPAGEN.
La coalition fonctionne sous «la formule des cotisations et le soutien d'organismes internationaux. L'engagement personnel de chacun est mis en avnt car cette lutte se fonde sur une question de survie, et n'a donc pas de prix » a ajouté Mamadou Goita de COPAGEN/Mali.
La COPAGEN , dans une déclaration liminaire, « interpelle le gouvernement de la république du Burkina Faso qui assure actuellement la présidence de la CEDEAO pour qu'il prenne leurs responsabilités et préserve l'agriculture de la sous région, les producteurs agricoles, les consommateurs et tous les peuples d'Afrique de l'Ouest du danger que constitue l'introduction des OGM dans l'agriculture et l'alimentation de la région au plan sanitaire, économique, social et culturel ».
La COPAGEN marche contre les OGM
Ouagadougou 19 févr.-La coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) a organisé, mardi dans la soirée à Ouagadougou, une marche pour dire au « NON » aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture et l'alimentation.
Les marcheurs venus des huit pays de l'Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA), plus la Guinée Conakry ont arpenté les artères de la capitale burkinabé avec les slogans hostiles à l'introduction des OGM dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture.
Sur les banderoles on pouvait lire : « Non aux OGM », « cultiver bio, c'est véritablement protéger notre environnement »
Après une distance d'une dizaine de kilomètres, les marcheurs ont fait une halte au rond point des Nations Unies pour remettre un mémorandum au directeur de cabinet du Premier ministre burkinabé, M. Jérôme Compaoré accompagné du directeur chargé du développement rural, M.Dakar Djiri.
Dans ce document, la COPAGEN appelle le gouvernement à cultiver la prudence dans l'introduction des OGM dans l'agriculture.
La COPAGEN a condamné l'attitude des dirigeants africains qui se laissent dominer par des multinationales semencières au détriment de la survie du monde paysan.
Les deux représentants du Premier ministre ont promis transmettre le document à qui de droit.
Cette marche s'inscrit dans le cadre de la caravane sur les enjeux des OGM dans l'agriculture dans la sous région.
La caravane qui va se dérouler du 16 au 24 février a quitté simultanément Fada N'Gourma (Est de Ouagadougou) et Dandé pour aboutir à Houndé (Ouest de Ouagadougou)
texte: AIB.
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