- je retrouve sur le net, dans un groupe de discussion, la référence de ce poème qu'il y a 37 ans j'avais fait apprendre par coeur à mes élèves de classe de quatrième: un poème
Femme noire, femme africaine,
O toi ma mère, je pense à toi.
O Daman, O ma mère, toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui, la première, m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi...
Femme des champs, des rivières, femme du grand fleuve,
O toi, ma mère, je pense à toi...
O toi Daman, O ma mère, toi qui essuyais mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur, toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j’aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !
Femme simple, femme de la nation, ma pensée toujours se tourne vers toi...
O Daman, Daman de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m’accompagne,
O Daman, ma mère,
Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,
Etre enfant près de toi. ...
Femme noire, femme africaine,
O toi ma mère, merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils,
Si loin, si loin, si près de toi !
Je t’aime, je t’aimais, je t’aimerais toujours !
jeudi, 13 mars 2008
mercredi 3 septembre 2008
A l'occasion de la journée de la femme
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