Le grand combat actuel des paysans d'Afrique pour ne pas être écrasés par un commerce agricole particulièrement injuste, parce que très subventionné.

Le commerce de la nourriture n'est pas comme le commerce des produits manufacturés. Il est vital pour chaque peuple de la terre (chaque nation ou groupe de nations) de pouvoir produire la nourriture qui lui convient et de protéger son agriculture sans agresser celle des autres!
De même que les produits culturels ne sont plus aux mains de l'OMC, il faudrait qu'il en soit ainsi des produits agricoles. C'est trop vital pour être laissé aux seuls commerçants!
Merci au ROPPA de nous le rappeler
Pour nous éclairer:
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La souveraineté alimentaire est un concept développé et présenté pour la première fois par Via Campesina lors du Sommet de l'alimentation organisé par la FAO à Rome en 1996.
La souveraineté alimentaire est présentée comme un droit international qui laisse la possibilité aux pays ou aux groupes de pays de mettre en place les politiques agricoles les mieux adaptées à leurs populations sans qu'elles puissent avoir un impact négatif sur les populations d'autres pays. La souveraineté alimentaire est donc une rupture par rapport à l'organisation actuelle des marchés agricoles mise en œuvre par l'OMC.
Contrairement à la sécurité alimentaire qui ne s'intéresse qu'aux quantités d'aliments disponibles, la souveraineté alimentaire accorde en plus une importance aux conditions sociales et environnementales de production des aliments. Elle prône une répartition équitable des moyens de production entre les paysans, au moyen si nécessaire d'une réforme agraire et d'une redistribution de terres.
Au niveau local, la souveraineté alimentaire favorise le maintien d'une agriculture locale de proximité destinée en priorité à alimenter les marchés régionaux et nationaux. Les cultures vivrières et l'agriculture familiale sont favorisées. La place et le rôle des femmes sont privilégiés.
La souveraineté alimentaire privilégie des techniques agricoles qui favorisent l'autonomie des paysans. Elle est donc favorable à l'agriculture biologique et à l'agriculture paysanne.
Elle est également favorable à ce que les pays africains en développement, qui souffrent des importations subventionnées des pays développés (surtout les USA et l'Europe, dont la France) puissent protéger leur marché intérieur, en dépit des accords de libre-échange de l'OMC.
Ce concept concerne en particulier la politique agricole protectioniste européenne, américaine et japonaise. La Confédération paysanne critique les subventions aux exportations des pays du Nord, qui permette ce qu'on appellerait un dumping des prix, empêchant la survie des petits agriculteurs du "Sud". Elle voit comme solution un protectionnisme dans l'autre sens.
La souveraineté alimentaire inclut un commerce international juste qui
- autorise des soutiens publics aux paysans, à condition qu'ils ne servent pas directement ou indirectement à exporter à bas prix,
- garantisse une stabilité des prix agricoles au niveau international par des accords internationaux de maîtrise de la production (cartel de producteurs comme le pratique l'OPEC)
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