mercredi 3 septembre 2008

A propos de la securité sociale française....

Qui pourra me dire si ces notes récupérées sur internet sont fausses ou sont justes?

A PROPOS DE LA SECURITE SOCIALE ET DES FRANCHISES

« Je suis également partisan de l’introduction dans des conditions équitables… équitables, j’ose le mot aussi … d’une franchise sur la consommation de soins… alors je vais vous dire un mot là-dessus : parce que promettre des dépenses de santé toujours plus grandes sans poser la question du financement ça n’aurait aucun sens : nous parlons d’assurance maladie… Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? Non. La question de la franchise c’est pour moi une question incontournable. Elle pourrait être forfaitaire et acquittée chaque trimestre car c’est la seule façon de res-pon-sa-bi-li-ser les patients. Je m’explique: si les dépenses d’assurance-maladie diminuent et donc le déficit diminue, on pourra alors, à la suite du débat au parlement, baisser le montant de la franchise. Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »


Car que fait ce parti, sinon enterrer le programme du Conseil National de la Résistance, qui, en 1945, mettait en œuvre « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État… »

Face à ce souvenir, la réalité du moment, la tentation de tout céder au néolibéralisme, à un capitalisme financier sans autre finalité que sa perpétuation et son extension à l’ensemble des activités humaines, parce que c’est ainsi, que nous serions arrivés à la fin de l’Histoire, et qu’il n’y aurait, pour rappeler encore l’argument-massue de Margaret Thatcher : « no other alternative ».

Schizophrénie, donc, hésitations paradoxales entre deux choix mutuellement exclusifs, dont l’un, le maintien d’une assurance-maladie solidaire, apparait certainement aux gouvernants comme le plus difficile, mais aussi le plus noble, et l’autre, la privatisation, comme le plus « profitable » ( une responsabilité en moins pour le gouvernement et la représentation parlementaire), mais aussi le plus inavouable aux assurés-électeurs. D’où la nécessité de charger la barque des malades, d’affirmer encore et encore qu’il ne s’agit pas de pénaliser des patients mais de sanctionner des consommateurs de soins irresponsables.


Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer. Dorénavant, sur uneconsultation médicale, nous allons devoir verser 1€. Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie, Nous allons devoir
consulter un généraliste avant de voir un spécialiste. Pour tout traitement de plus de 91€, nous en serons de18 € de notre poche.

Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards. Or, savez-vous que :

Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 7,8 milliards.

Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 3,5 milliards.

Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,6 milliard.

La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,2 milliard.

La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.

Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés = 2,1 milliards.

Retard de paiement par les entreprises = 1,9 milliard.

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euros.

Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot
efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent. Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu

Quelle régression! Et que de mensonges quant aux comptes de la C.P.A.M! Quand l'on sait que celle-ci est seulement déficitaire sur sa branche maladie faute de percevoir les charges sociales des très grandes entreprises qui menacent sinon de délocaliser mais qu'elle est aussi largement bénéficiaire dans toutes ses autres branches sans parler de tous les biens immobiliers qu'elle possède.

Si le marché n'était pas si rentable, pourquoi pensez-vous que des assurances tells que Gan ou AXA (pour ne citer quelles) se battent depuis des années pour récupérer le marché? Parler du gouffre de la Sécurité Sociale, faire des franchises à tour de bras, c'est le meilleur moyen qu'a trouvé ce gouvernement pour ouvrir le marché et tondre davantage les plus démunis et les plus nécessiteux qui se passeraient bien d'avoir une piètre santé!



mardi, 13 novembre 2007

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